Ce document présente les spécificités liées au français pour l'utilisation d'un système Debian GNU/Linux 3.0 (Woody) ou 3.1 (Sarge). Les recommandations de ce document ne sont pas applicables directement aux versions antérieures de la distribution.
Toute suggestion pour le compléter est la bienvenue. Vous pouvez
envoyer vos propositions à l'auteur de ce document
Pour plus d'information sur l'utilisation de GNU/Linux en français,
vous pouvez consulter le Francophones-HOWTO
(
La dernière version de ce document se trouve à l'adresse :
Le fichier SGML source est disponible à l'adresse :
Dans ce chapitre, vous trouverez, sans aucune explication, les opérations à effectuer pour configurer l'essentiel de votre système Debian GNU/Linux en français. Il est destiné à tous ceux qui sont trop pressés pour vouloir comprendre ce qu'ils font...
L'ensemble est donné sous la forme d'une liste de commandes
compatibles
Enfin, toutes ces commandes sont à taper en tant que
super-utilisateur (root).
Nous vous recommandons donc la plus grande prudence.
En mode console, tapez :
Configurez GNOME, KDE et les autres applications en suivant les
instructions données au chapitre .
Les applications du système Debian GNU/Linux utilisent des variables d'environnement pour connaître les préférences de l'utilisateur et, en particulier, la langue qu'il utilise, la manière dont il souhaite voir afficher telle ou telle chose, etc.
Les variables qui concernent la langue de l'utilisateur (on parle
de variables de « paramètres régionaux » ou locale
en anglais) sont les suivantes :
N.B. : LANGUAGE n'est pas
utilisée par tous les programmes et, lorsqu'elle l'est, chaque
programme l'utilise « à sa manière ». En général, elle
surcharge toutes les autres variables (LANG,
LC_* et LC_ALL).
L'usage sur les systèmes Unix veut que les variables LANG
et LC_* soient de la forme :
Pour des raisons de compatibilité, la
La variable LANGUAGE est une liste de ll, ll_PP ou ll_PP@variante séparées par le symbole « : ». Elle définit un ensemble de langues pour communiquer avec l'utilisateur. Par conséquent, ces langues ne peuvent pas utiliser un codage différent de celui utilisé pour les caractères en entrées (ce que vous tapez sur le clavier), défini dans la variable LC_CTYPE.
Enfin, il est possible mais non souhaitable de
définir des « alias » dans le fichier
Les développeurs de la
L'exemple suivant illustre l'interaction entre LANG,
LC_* et LC_ALL :
L'exemple suivant illustre l'utilisation de
LANGUAGE :
Avant toute chose, vous devrez fabriquer les fichiers de définition
des paramètres régionaux que vous souhaitez utiliser. Le principe
est le suivant : vous déclarez les paramètres régionaux que
vous utilisez dans le fichier
Ensuite, il vous faut positionner la variable LANG (et
uniquement celle-ci) sur l'un de ces paramètres
régionaux, dans le fichier
Depuis la version 3.0, la configuration du système sous
Debian GNU/Linux est presque entièrement automatisée,
d'une part en utilisant le plus possible
Les deux étapes (création des définitions des paramètres régionaux
et positionnement de LANG) se font alors simplement à l'aide de la
commande suivante (sous root) :
Note : Lors d'une première installation du
paquet La variable LANGUAGE n'est a priori pas nécessaire si
LANG a été définie et si vous n'utilisez qu'une seule langue (le
français). Toutefois, vous pouvez ajouter LANGUAGE=fr dans
le fichier La variable LC_ALL ne doit pas être définie.
Elle est utilisée dans les applications pour modifier
temporairement les paramètres régionaux en surchargeant LANG et
les autres LC_XXX. Par contre, vous pouvez parfaitement vouloir
lire la date en espagnol et les messages d'erreur en anglais.
Positionnez les variables LC_XXX correspondantes...
Quelle que soit la configuration du système, chaque utilisateur peut choisir de travailler avec des paramètres régionaux différents, à condition que les fichiers de définition correspondants aient été générés.
Tomohiro KUBOTA a réalisé un paquet spécifique pour permettre
aux utilisateurs non anglophones de définir leur propre
environnement. Il s'agit du paquet
Chaque utilisateur peut configurer son environnement pour utiliser
la langue de son choix. Pour cela, il suffit d'appeler :
Remarque :
Les instructions données dans le présent document permettent d'utiliser le symbole « euro » dans les applications.
De plus, Javier Fernández-Sanguino Peña a construit un paquet
Chaque caractère est représenté dans l'ordinateur par un code
(de 7, 8 ou 16 bits selon le « codage » choisi). Il
faut donc définir :
Par défaut, le système Debian GNU/Linux est configuré pour un clavier anglais (lors de l'installation, vous avez cependant pu en sélectionner un autre) et l'affichage des caractères suivant la carte américaine. Il faut donc reconfigurer l'entrée et la sortie (ES).
De plus, il n'existe pas de méthode de configuration de l'ES commune
à la console et à X11 Si vous avez un clavier français, il suffit :
Si vous utilisez une carte clavier qui ne supporte pas l'euro et
si vous souhaitez conserver cette carte clavier, vous pouvez y
ajouter simplement les composantes « Euro ». Installez
le paquet L'entrée est définie par une « carte clavier »,
c'est-à-dire la correspondance entre le code des touches tapées
et le code des caractères mémorisés. Le noyau (kernel)
linux utilise une carte par défaut (définie lors de la
compilation). Mais une carte peut être chargée en mémoire à tout
moment à l'aide de l'utilitaire La carte clavier est chargée au démarrage (via
Plusieurs solutions sont possibles pour charger la
« bonne » carte au démarrage. Dans la plupart des
cas, vous voulez simplement charger l'une des cartes proposées.
Vous pouvez alors faire un lien de
Dans certains cas, vous pouvez vouloir utiliser une combinaison
de cartes (une carte principale et des compléments, par exemple
pour le support de l'euro). Il vous faut alors modifier
directement le script La police de caractères utilisée pour la sortie est configurée
à l'aide de l'utilitaire Il faut donc modifier la police comme indiqué, en définissant
la variable SCREEN_FONT pour utiliser la table de
caractères souhaitée. Il n'est pas nécessaire, a priori,
de définir une carte de caractères pour les applications
(APP_CHARSET_MAP), ni de carte de police écran
(SCREEN_FONT_MAP).
Vous devez ensuite relancer le démon pour utiliser les nouvelles
polices souhaitées, lequel appelle Si vous utilisez A priori, vous n'avez pas de raison de continuer à
utiliser XFree 3 sous Debian GNU/Linux (sauf si vous
possédez une carte graphique très ancienne ou très rare). Je
vous conseille de passer à XFree 4.
Pour l'entrée, si vous n'utilisez pas Si vous utilisez Pour l'entrée, si vous n'utilisez pas Si vous utilisez Pour la sortie, il faut installer une police iso8859-15 ajouter
*font:-*-*-medium-r-normal--14-*-*-*-c-*-iso8859-15
dans le fichier Il existe d'autres paquets contenant des polices latin0 :
Si certains de vos utilisateurs possèdent des fichiers
Enfin, vous devez tenir compte du fait qu'il existe deux types de polices.
Les polices vectorielles (« scalable ») peuvent être redimensionnées
sans soucis. Les polices « bitmap ») peuvent, au contraire, être
très laides lorsqu'elles ne sont pas utilisées à la taille initialement prévue.
Mais certains caractères n'existent qu'en bitmap. En particulier, si vous
utilisez Mozilla ou OpenOffice.org, vous aurez besoin de
ces polices. Le paquet L'entrée clavier est configurée dans la section
Keyboard du fichier L'option XkbRules permet de spécifier le comportement
du clavier et l'option XkbLayout la carte clavier à
utiliser.
L'option XkbKeymap permet de regrouper
XkbRules et XkbLayout dans une même règle.
La disposition du clavier « fr » correspond à une
entrée en latin-1 (ISO-8859-1). Il n'existe pas à ce
jour de carte clavier latin-0 (comme pour la console)
sous Debian GNU/Linux. Par conséquent, certains caractères ne
peuvent pas être tapés directement : il faut utiliser des
compositions de touches complémentaires. La touche
« compose » (ou Multi_key) permet d'indiquer
au système que les deux touches suivantes sont une composition.
La liste des compositions possibles est définie dans le fichier
La configuration de la sortie se fait, comme sous la console,
en donnant une police de caractères qui :
Sous Debian GNU/Linux, les polices sont installées dans le
répertoire Le serveur X peut soit gérer lui-même les polices, soit utiliser
un serveur de polices, comme La liste des polices utilisables par le serveur de polices
Si vous souhaitez utiliser des polices
« True Type » (TT), le mieux est d'installer
le serveur de polices adapté ( La définition *font: permet de définir la police
pour les applications utilisant Pour les autres applications, un réglage « manuel »
est généralement nécessaire.
Je vous conseille aussi d'installer Il existe d'autres solutions pour configurer l'entrée et
la sortie sous Debian GNU/Linux :
Par défaut, le symbole « euro » est accessible par
AltGr + $. L'habitude veut qu'on utilise plutôt la touche
AltGr + e, ce qui nécessite quelques changements.
La méthode la plus simple et sans doute la plus efficace est
d'utiliser le paquet Pour les fans de la bidouille, vous pouvez aussi effectuer ces
modifications manuellement. Une solution simple (c'est
celle que je recommande parce que Une autre solution consiste à utiliser
Ces solutions, moins simples à mettre en ½uvre, sont encore
à l'étude et seront présentées dans une prochaine version
de ce document.
Il faut utiliser en touche morte :
Par exemple : AltGr + 1 puis E -> É
Vous pouvez aussi utiliser la touche « compose » :
Sous la console, la touche Compose pour cette table
est la touche « Imprime Écran » (PrintScreen).
Voici une liste non exhaustive des combinaisons de touches
permettant d'obtenir un caractère donné de la table
latin-0 :
De plus, vous pouvez utiliser la touche « windows » pour passer d'une console à l'autre (tty1, puis tty2, puis tty3, etc.) ou utiliser ALT+flèche !
Pour les accents, il faut utiliser en touche morte :
Par exemple : AltGr + , puis E -> É
Dans la plupart des applications, vous pouvez aussi obtenir des majuscules accentuées en tapant un caractère minuscule accentué avec la touche majuscule verrouillée (Caps Lock).
Par exemple : CAPS-LOCK puis ç --> Ç
N.B. : Les touches mortes ne fonctionnent
pas sous Enfin, vous pouvez aussi utiliser la touche
« compose » :
La touche Compose étant celle que vous avez définie lors
de la configuration de votre serveur X (« ScrollLock »,
« Windows » ou autre).
Voici une liste non exhaustive des combinaisons de touches
permettant d'obtenir un caractère donné de la table
latin-1 :
Les touches mortes se comportent comme des touches vivantes et le caractère est affiché (p. ex. : ^ pour [touche ^])
Il faut utiliser :
Source : Manuel Xfig, section « Latin-1 Characters ».
La position de la touche « meta » varie selon le type
de clavier que vous utilisez et la configuration de votre
serveur X :
Astuce : sur un clavier 105 touches,
si vous ne l'avez pas redéfinie, la touche « menu » est
l'équivalent de M-X sous
Depuis Debian 3.0 (Woody),
Cependant, pour pouvoir utiliser correctement les caractères
français et le symbole « euro » dans les applications
GNOME (
Dans le menu « Settings - Préférences », cliquez sur « Parcourir » à côté de la police dans l'onglet « Général » et choisissez une police fixed (misc) avec le style medium [C] de la catégorie iso8859-15 (les catégories sont données par les lignes grisées dans la colonne « style de police »).
Mais attention aussi au fichier La version 2 du gestionaire de connexion graphique La solution la plus simple pour l'instant est de rajouter
export LANG=fr_FR@euro au tout début du script de lancement de gdm :
N.B. : Cette section a été réalisée en
collaboration avec Michel Grentzinger
KDE ne prend pas en compte la variable LANG.
Il utilise son propre système de configuration pour les
paramètres régionaux, qui est géré par les paquets
Vous devez donc installer le paquet
Vous pouvez ensuite configurer votre bureau à l'aide de l'outil
Centre de configuration de KDE (KDE control
center en anglais). Dans le sous-menu Pays
et langue (Country & Language) du menu
Personnalisation (Personalization), choisissez
l'onglet Localisation qui contient trois champs :
Vous pouvez remarquer que les applications root lancées à
partir du bureau KDE d'un utilisateur normal (comme
Enfin, les paramètres régionaux du gestionnaire de connexion
N.B. : Les applications non KDE, même lancées depuis le bureau, utilisent toujours la variable LANG et les tables d'entrée-sortie standards.
L'outil graphique de configuration de KDE modifie le fichier
Un environnement KDE bien configuré pour le français doit donc
correspondre à un fichier
Le fichier
La configuration par défaut de KDE peut être modifiée en
définissant LANGUAGE=fr dans
Les gestionnaires de connexion graphique
Aucune modification n'est nécessaire dans le fichier
En revanche, le menu de
Si vous avez installé le paquet
A priori, vous n'avez pas de raison de continuer à utiliser
Sous Certains serveur HTTP permettent d'afficher une page différente
selon la configuration du navigateur (c'est le cas sur le site
Enfin, pour visualiser les pages et les courriers en
latin-0, vous devez sélectionner
« Occidental (Euro) ISO-8859-15 » dans le menu
« Affichage/Jeu de caractères » et dans la case
« Jeu de caractères » de l'onglet « Mail &
Newsgroups/Composition » du menu « préférence ».
Sous Vous pouvez également ajouter ce dictionnaire dans
Source : Sous Remarque : Sous Debian 3.1 (Sarge)
en testing, l'installation de dictionnaire ne fonctionne
pas. Elle fonctionne correctement sous Debian 3.0 (Woody).
Remarque n° 2 : À terme, la
distribution Debian GNU/Linux devrait proposer des paquets
spécifiques pour l'installation des dictionnaires.
Sous
Par défaut, les polices utilisées dans Eterm sont en
latin-1 et ne permettent donc pas d'afficher le symbole
euro, par exemple. Mais vous pouvez modifier le fichier de
configuration Plusieurs solutions sont possibles pour utiliser le symbole
« euro » dans les documents LaTeX. La plus simple
consiste à utiliser le paquet LaTeX
Le symbole « euro » conforme aux recommandations de la
Commission européenne est alors accessible, en mode texte, par
la macro : Vous pouvez aussi utiliser le paquet
Pour pouvoir manipuler des fichiers encodés en latin-0 sous
Si vous êtes le seul utilisateur de votre machine et si vous
travaillez uniquement avec un nombre restreint de langues, vous
pouvez gagner beaucoup de place en supprimant les fichiers de
paramètres régionaux inutiles. Le paquet
Un autre paquet associé aux paramètres régionaux est
Il existe de nombreux paquets de dictionnaires et de correction
orthographique sous Debian GNU/Linux :
Enfin, sur le site de Christian Marillat,
Pour poser des questions et obtenir des réponses en français
concernant les problèmes que vous pouvez rencontrer lors de
l'utilisation d'un système Debian GNU/Linux, vous pouvez
contacter la communauté francophone des utilisateurs de Debian
GNU/Linux par leur liste de diffusion :
Merci à tous les (nombreux) relecteurs de ce document pour leur aide précieuse. Ils sont les acteurs de l'ombre, souvent méconnus et rarement reconnus pour leur travail long et, parfois, fastidieux. Sans eux, la distribution Debian GNU/Linux ne serait pas ce qu'elle est devenue : une distribution internationale, accessible au plus grand nombre.
Merci Denis Barbier et Jérôme Marant pour leurs précieux conseils d'ordre technique.
Merci à Michel Grentzinger pour la partie traitant de KDE.
Merci à Tomohiro KUBOTA pour son travail sur le paquet
Merci à Javier Fernández-Sanguino Peña pour sa documentation très complète qui a servi de guide pour les sections traitant de l'utilisation du symbole « euro » dans les applications.
Merci à Guylhem Aznar pour sa carte clavier latin-0 et sa précieuse documentation.
Merci à Christian Marillat pour ses paquets non-officiels.
Merci enfin aux intervenants sur les listes « -french » qui m'ont aidé à trouver les différentes solutions présentées dans ce document.
Ce manuel est du logiciel libre; vous pouvez le redistribuer gratuitement et/ou le modifier sous les conditions de la « GNU General Public License » telle que publiée par la Free Software Foundation ; soit version 2, soit (à votre convenance) n'importe quelle version suivante.
Il est distribué dans l'espoir qu'il sera utile, mais sans aucune garantie; sans même la garantie implicite d'une possible commercialisation ou d'une adéquation avec la satisfaction d'un but précis. Consultez la « ;GNU General Public License » pour plus de détails.
Vous devriez avoir reçu une copie de la GNU General Public License avec
votre système Debian, dans
Ce chapitre a été écrit par Tom Lees
Ce chapitre contient quelques généralités à propos de la conversion à
L'utilitaire
Ceci n'affecte rien d'autre que la recompilation des fichiers
La principale différence notable est probablement le fait qu'au lieu d'utiliser des noms de fichiers propriétaires, il accepte maintenant configure --sharedstatedir et configure --localstatedir. Pour faire de ces options des options par défaut pour Debian, vous devriez utiliser ./configure --localstatedir=/etc --sharedstatedir=/var/lib.
J'ai aussi accommodé les macros canonisatrices que l'on trouve dans
autoconf pour inclure l'ancienne façon de trouver
l'« architecture » pour
Il utilise gcc --print-libgcc-file-name pour trouver si
possible l'architecture de compilation (c'est utilisé ensuite pour
déterminer le format ELF ou a.out) ; il utilise si possible
aussi dpkg --print-architecture pour modifier le champ
cpu avant de passer l'alias de la cible à config.sub. Si vous
voulez spécifier l'architecture, vous devriez maintenant utiliser
--target=, plutôt que --with-arch,
qui n'était de toute façon qu'un « hack ». Le vieux
J'ai aussi tout converti à libtool (qu'on peut maintenant trouver dans
la distribution Debian). Cela signifie essentiellement que tous les
outils dpkg peuvent être compilés avec une librairie partagée
libdpkg sans trop de difficultés (en fait, c'est l'option par
défaut). Vous n'avez pas besoin d'installer libtool pour utiliser cette
fonctionnalité (cela fonctionne comme autoconf), et d'une manière générale,
cela ne devrait pas être souvent nécessaire.
Les nouvelles cibles dist construisent une distribution incluant
tous les fichiers construits avec
Une cible
J'ai enlevé la cible
J'ai ajouté les cibles
Si vous voulez modifier quelque chose dans les sources, je vous recommande
de faire d'abord ce qui suit (après avoir installé les
utilitaires appropriés, bien sûr) :
J'ai aussi incorporé les patches créés par Galen
Hazelwood qui internationalisent dpkg en utilisant GNU gettext - voyez
le fichier « NOTES.intl » pour plus d'information.
Les autres modifications mineures sont :
Questions:
Cette section a été écrite par Galen Hazelwood.
Dpkg est, pour le moins, généreux dans ses rapports d'erreur. La grande majorité des chaînes de caractères produites sont d'une manière ou d'une autre des messages d'erreur. Et si vous pensez que vous vous êtes égarés dans le Ministère des Ministères Redondants, vous auriez absolument raison. Beaucoup des messages d'erreurs dans dpkg.pot sont dupliqués et utilisés à différents endroits dans le programme.
Pour éviter de submerger complètement les traducteurs, j'ai pris des décisions arbitraires sur les sortes de chaînes de caractères à traduire. Toutes les chaînes envoyées à debug() sont laissées telles quelles, sur la base du fait qu'elles sont destinées aux développeurs de dpkg, et non à l'ensemble du public. La plupart des messages d'erreur internes sont très cryptiques, et confondraient certainement les traducteurs qui les verraient simplement posés là dans le fichier dpkg.pot, et ils sont laissés tels quels. (J'en ai quand même marqués quelques uns parmi les plus verbeux pour traduction.)
Si d'autres ne sont pas d'accord avec moi sur la nécessité de traduire ces chaînes, c'est suffisamment facile de simplement poursuivre et de les marquer plus tard.
J'ai ajouté le code de démarrage de gettext à la routine principale de dselect, ce qui était nécessaire car beaucoup des chaînes de lib sont traduites. Dselect est à part cela inchangé.
Modifications :
La structure
Chacune de ces tables est utilisée pour associer un ensemble de chaînes de caractères avec un ensemble correspondant d'entiers. Les tables actuelles sont :
Associe des chaînes booléennes (
Associe les chaînes de priorité à des valeurs de type
const char *illegal_packagename
(const char *p, const char **ep)
Vérifie le nom de paquet dans *ep
int informativeversion(const struct versionrevision *version)
Renvoie « true » si et seulement si
Renvoie une version lisible par un humain de version comme un
pointeur vers un buffer statique. Si la structure de version est vide,
renvoie
Fait l'analyse syntaxique du contenu de
Linux Debian est une toute nouvelle sorte de distribution Linux. Au lieu d'être développée par une personne isolée ou un groupe, comme les autres distributions de Linux ont pu l'être dans le passé, Debian est développée de manière ouverte dans l'esprit de Linux et de GNU. Le premier but du projet Debian est de créer enfin une distribution qui vivrait selon la nature du nom Linux. Debian est soigneusement et consciencieusement construite et sera maintenue et supportée avec la même attention.
C'est aussi une tentative pour créer une distribution non commerciale qui sera capable de véritablement rivaliser sur le marché commercial. Elle sera éventuellement distribuée par la « Free Software Foundation » sur CD-ROM et « l'association Linux Debian » fournira la distribution sur disquette ou sur bande accompagnée de manuels imprimés, le support technique et les autres besoins de l'utilisateur final. Tout ceci sera disponible pour un peu plus que le prix de revient, et le bénéfice sera utilisé pour d'autres développements de logiciels libres pour tous les utilisateurs. Une telle distribution est essentielle pour le succès du système d'exploitation Linux sur le marché commercial et elle doit être faite par des organisations ayant la possibilité de faire progresser avec succès et de défendre l'informatique libre sans la pression du profit ou de la rentabilité.
Les distributions sont essentielles pour le futur de Linux. En premier lieu elles éliminent le besoin pour l'utilisateur de repérer, télécharger, compiler, installer et d'intégrer un grand nombre d'outils essentiels permettant de construire un système Linux fonctionnel. À la place, la charge de l'assemblage du système est supportée par le créateur de la distribution, dont le travail peut être partagé par des milliers d'autres utilisateurs. La plupart des utilisateurs goûteront en premier à Linux au travers d'une distribution et la plupart des utilisateurs continueront à utiliser une distribution pour profiter de ses avantages même lorsqu'ils seront familiers avec le système d'exploitation. Donc, les distributions jouent en fait un très grand rôle.
En dépit de leur importance évidente, les distributions ont peu attiré l'attention des développeurs. Il y a une raison simple à cela : elles ne sont ni faciles ni enthousiasmantes à construire et requièrent beaucoup d'efforts continus de la part du créateur pour garder la distribution sans erreur et à jour. C'est une chose d'assembler un système à partir de rien ; cela en est une autre de s'assurer que le système est facile à installer pour d'autres, qu'il est installable et utilisable avec une large variété de configurations matérielles, qu'il contient des logiciels que d'autres trouveront utiles et qu'il est mis à jour lorsque les composants eux-mêmes sont améliorés.
Beaucoup de distributions ont commencé comme des systèmes réellement bons, mais le temps passant, l'attention pour maintenir la distribution est devenue une préoccupation secondaire. La « Softlanding Linux System » (mieux connue comme SLS) est un cas exemplaire. C'est certainement la distribution Linux disponible contenant le plus de bogues et la plus mal maintenue ; malheureusement, c'est certainement aussi la plus populaire. C'est, sans discussion, la distribution qui attire le plus l'attention des nombreux « distributeurs » commerciaux de Linux qui sont apparus pour capitaliser la popularité croissante du système d'exploitation.
C'est une mauvaise combinaison en fait, puisque la plupart des gens qui obtiennent Linux de ces « distributeurs » reçoivent une distribution Linux pleine de bogues et mal maintenue. Comme si cela ne suffisait pas, ces « distributeurs » ont une fâcheuse tendance à vanter de manière trompeuse des caractéristiques non fonctionnelles ou extrêmement instables de leurs produits. Ajouter cela au fait que l'acheteur s'attendra, bien sûr, à ce que le produit corresponde à sa publicité et au fait que beaucoup pourront voir Linux comme un système commercial (ils ont aussi une tendance à ne pas mentionner que Linux est libre, ni qu'il est distribué sous la licence GNU). Enfin, ces distributeurs font aujourd'hui suffisamment d'argent avec leurs efforts pour justifier l'achat de pages de publicité plus importantes dans plus de journaux ; c'est un exemple classique d'un comportement inacceptable récompensé par ceux qui ne connaissent rien de mieux. Clairement, quelque chose doit être fait pour remédier à cette situation.
Le processus d'élaboration de Debian est ouvert pour garantir que le système soit de la plus haute qualité et qu'il reflète les besoins de l'ensemble des utilisateurs. En impliquant des gens d'une grande variété de savoirs et d'horizons, Debian est capable d'être développée de manière modulaire. Ces composants sont de haute qualité car les personnes dotés d'une expertise dans un certain domaine auront l'opportunité de construire et de maintenir les composants individuels de ce domaine. Impliquer ces gens garantit aussi que des suggestions valables pour l'amélioration pourront être incorporées dans la distribution pendant son développement ; de cette façon, une distribution est créée basée sur les besoins et les désirs des utilisateurs plutôt que pour les besoins et les désirs d'un constructeur. C'est très difficile pour une personne seule ou un petit groupe d'anticiper ces besoins et ces désirs à l'avance sans une participation directe d'autres personnes.
Linux Debian sera aussi distribuée sur support physique par la « Free Software Foundation » et « l'association Linux Debian ». Ceci fournira Debian aux utilisateurs sans accès à Internet ou FTP et offrira des produits et des services tels que manuels imprimés et support technique à tous les utilisateurs du système. De cette manière, Debian pourra être utilisée par beaucoup plus de personnes et d'organisations qu'il ne serait possible autrement, le but étant d'offrir un produit de qualité et non des profits, et les bénéfices des produits et des services offerts pourront être utilisés pour améliorer le logiciel lui-même pour tous les utilisateurs qu'ils aient payés ou non pour l'obtenir.
La « Free Software Foundation » joue un rôle extrêmement important pour le futur de Debian. Par le simple fait qu'elle le distribuera, un message est envoyé au monde que Linux n'est pas un produit commercial et qu'il ne le sera jamais, mais que cela ne veut pas dire que Linux ne sera jamais capable de rivaliser commercialement. Pour ceux d'entre vous qui ne sont pas d'accord, je vous demande d'observer le succès de GNU Emacs et de GCC, qui ne sont pas des produits commerciaux mais qui ont eu malgré ça un impact certain sur le marché commercial.
Le temps est venu de se concentrer sur le futur de Linux plutôt que sur le but destructeur d'enrichir quelqu'un au détriment de la communauté Linux tout entière et de son futur. Le développement et la distribution de Debian ne sont peut-être pas la réponse aux problèmes que j'ai soulignés dans ce manifeste, mais j'espère qu'elle attirera au moins suffisamment l'attention sur ces problèmes pour permettre de les résoudre.