installation-guide-20100518ubuntu10/ 0000755 0000000 0000000 00000000000 12133501321 014031 5 ustar installation-guide-20100518ubuntu10/fr/ 0000755 0000000 0000000 00000000000 11403422000 014433 5 ustar installation-guide-20100518ubuntu10/fr/boot-new/ 0000755 0000000 0000000 00000000000 11403422000 016165 5 ustar installation-guide-20100518ubuntu10/fr/boot-new/mount-encrypted.xml 0000644 0000000 0000000 00000014253 11132505656 022073 0 ustar
Le montage des volumes chiffrés
Si vous avez créé des volumes chiffrés et leurs points de montage pendant l'installation,
vous devrez fournir pendant le démarrage la phrase secrète pour chaque volume.
La procédure diffère légèrement pour les méthodes dm-crypt et loop-AES.
dm-crypt
Pour les partitions chiffrées avec dm-crypt, l'invite pendant l'amorçage
sera :
Starting early crypto disks... part_crypt(starting)
Enter LUKS passphrase:
Le mot part sur la première ligne de l'invite
est le nom de la partition, par exemple, sda2 ou md0. Vous vous demandez probablement
pour quel volume vous saisissez la phrase secrète.
Est-ce pour /home, pour /var ?
Bien sûr, si vous n'avez chiffré qu'un seul volume, c'est facile et vous n'avez
qu'à saisir la phrase utilisée. Si vous avez chiffré plusieurs volumes, les notes
que vous avez prises pendant l'installation (étape )
vous seront utiles. Si vous n'avez pas noté la correspondance entre
part_crypt et les points de montage,
vous pouvez les trouver dans les fichiers /etc/crypttab et
/etc/fstab de votre nouveau système.
L'invite peut être légèrement différente quand un système de fichiers racine chiffré
est monté. Cela dépend du type d'initramfs
qui a servi à créer
l'initrd
utilisé pour amorcer le système. Voici par exemple l'invite
pour un initrd créé avec initramfs-tools :
Begin: Mounting root file system... ...
Begin: Running /scripts/local-top ...
Enter LUKS passphrase:
Quand vous saisissez la phrase, aucun caractère (même pas l'astérisque) n'est montré.
Si vous faites une erreur, vous aurez deux possibilités de correction.
Après la troisième tentative, le processus de démarrage
sautera ce volume et continuera avec les autres volumes. Veuillez consulter
pour d'autres informations.
Une fois toutes les phrases saisies, le processus de démarrage se poursuit
normalement.
loop-AES
Pour les partitions chiffrées avec loop-AES, l'invite pendant l'amorçage
sera :
Checking loop-encrypted file systems.
Setting up /dev/loopX (/mountpoint)
Password:
Quand vous saisissez la phrase, aucun caractère (même pas l'astérisque) n'est montré.
Si vous faites une erreur, vous aurez deux possibilités de correction.
Après la troisième tentative, le processus de démarrage
sautera ce volume et continuera avec les autres volumes. Veuillez consulter
pour d'autres informations.
Une fois toutes les phrases saisies, le processus de démarrage se poursuit
normalement.
En cas de problèmes
Quand vous n'avez pas pu monter certains volumes à cause d'une mauvaise
phrase secrète, vous devez les monter après le démarrage. Il y a plusieurs cas.
Le premier cas concerne la partition racine. Si elle n'est pas montée
correctement, le processus de démarrage s'arrête et vous devez réamorcer la machine.
Le cas le plus simple concerne les volumes contenant des données comme
/home ou /srv. Vous pouvez
les monter après le démarrage. Avec loop-AES, une seule opération est nécessaire :
# mount /mount_point
Password:
où /mount_point doit être remplacé par un répertoire
(par exemple, /home). La différence avec le montage d'une partition
ordinaire est qu'on vous demandera de saisir la phrase secrète.
Avec dm-crypt, c'est un peu plus compliqué. Vous devez d'abord enregistrer
les volumes avec l'application device mapper de cette façon :
# /etc/init.d/cryptdisks start
Tous les volumes listés dans /etc/crypttab seront examinés
et les périphériques seront créés dans le répertoire /dev
après avoir saisi les bonnes phrases de passe. Les volumes déjà enregistrés sont
ignorés et vous pouvez répéter cette commande sans souci. Quand l'enregistrement
des volumes sera terminé, vous pouvez simplement les monter de la façon habituelle :
# mount /mount_point
Quand des volumes contenant des systèmes de fichiers non critiques
(/usr ou /var) n'ont pas été montés, le
système doit s'amorcer malgré tout et vous pouvez monter ces volumes
comme dans le cas précédent. Mais vous aurez besoin de (re)lancer les
services qui fonctionnent habituellement car il est probable qu'ils n'auront pas été
lancés. Le plus simple est de passer sur le premier niveau de fonctionnement
(runlevel
) avec la commande :
# init 1
et en pressant les touches ControlD
quand le mot de passe du superutilisateur est demandé.
installation-guide-20100518ubuntu10/fr/boot-new/boot-new.xml 0000644 0000000 0000000 00000021452 11403421772 020464 0 ustar
Démarrer votre nouveau système Debian
Le moment de vérité
Voici ce que les ingénieurs en électronique appellent le
test de la fumée : démarrer un système pour la
première fois.
Après une installation standard, le premier écran que vous verrez au démarrage
du système est le menu du programme d'amorçage grub
ou celui de lilo. Le premier choix est votre nouveau
système Debian. Si d'autres systèmes (comme Windows) ont été détectés, ils seront affichés
au dessous.
Si le système ne démarre pas correctement, ne paniquez pas. Si l'installation s'est déroulée
normalement, il est très probable que seul un problème mineur empêche le système d'amorcer
Debian. Dans la plupart des cas, il ne sera pas nécessaire de refaire une installation pour
corriger de tels problèmes. On peut commencer par utiliser le mode de secours
intégré à l'installateur (voyez ).
Si vous découvrez Debian et Linux, vous aurez besoin de l'aide d'utilisateurs
expérimentés.
Les canaux IRC #debian ou #debian-boot sur le réseau OFTC apportent
une aide directe. Vous pouvez aussi contacter la
liste de diffusion debian-user.
Pour des architectures comme &arch-title;, la meilleure idée
est de s'adresser à la liste debian-&arch-listname;.
Vous pouvez aussi envoyer un rapport d'installation, voyez .
Assurez-vous de bien décrire votre problème et d'inclure tous les messages qui
sont affichés. Cela peut aider à diagnostiquer le problème.
Veuillez envoyer un rapport d'installation si des systèmes d'exploitation installés sur
la machine n'ont pas été détectés ou ont été mal détectés.
OldWorld PowerMacs
Si la machine ne démarre pas quand l'installation est terminée, et s'arrête
avec l'invite boot:, saisissez
Linux suivi de &enterkey;. La configuration par défaut
dans le fichier quik.conf est nommée Linux. Les noms
définis dans ce fichier seront affichés si vous pressez la touche
Tab à l'invite boot:. Vous pouvez essayer
de réamorcer l'installateur et de modifier le fichier
/target/etc/quik.conf qui a été créé à l'étape
Installer Quik sur un disque dur.
Des renseignements sur quik sont disponibles dans
.
Pour démarrer de nouveau sous MacOS sans réinitialiser la nvram
,
saisissez bye à l'invite de l'Open Firmware (en
supposant que MacOS n'a pas été enlevé de la machine). Pour obtenir une invite
Open Firmware, appuyez simultanément sur les touches
command option o
f pendant le démarrage à froid de la machine.
Si vous devez réinitialiser les changements de l'Open Firmware en nvram,
appuyez simultanément sur les touches
command option pr
lors d'un démarrage à froid de la machine.
Si vous amorcez le système installé avec BootX, choisissez
simplement le noyau dans le dossier Linux Kernels,
ne choisissez pas l'option ramdisk et ajoutez un périphérique racine pour
votre installation, par exemple /dev/hda8.
NewWorld PowerMacs
Sur les machines de type G4 et iBook, vous pouvez maintenir la touche
option enfoncée pour obtenir un écran graphique, avec un
bouton pour chaque système d'exploitation démarrable ; pour &debian;
il s'agit d'un bouton avec une icône de petit pingouin.
Si vous avez conservé MacOS et qu'à un moment ou à un autre la variable
boot-device de l'Open Firmware a été modifiée, vous devrez
restaurer sa configuration. Pour cela, maintenez enfoncées les touches
command option pr
lors du démarrage à froid de la machine.
Les noms définis dans yaboot.conf seront
affichés si vous appuyez sur la touche Tab à l'invite
boot:.
La réinitialisation de l'Open Firmware sur les matériels G3 et G4 les fera
démarrer par défaut sur &debian; (à condition d'avoir effectué un
partitionnement correct et d'avoir placé la partition Apple_Bootstrap en
premier). Si &debian; se trouve sur un disque SCSI et que MacOS se trouve sur
un disque IDE, il se pourrait que cela ne fonctionne pas et que vous deviez
lancer l'OpenFirmware et déclarer la variable boot-device
manuellement ; en principe, ybin le fait
automatiquement.
Après avoir lancé &debian; pour la première fois, vous pourrez ajouter autant
d'options que vous le souhaitez (par exemple, les options pour amorcer
d'autres systèmes)
dans le fichier /etc/yaboot.conf et démarrer
ybin pour mettre à jour votre partition de démarrage avec
la nouvelle configuration. Lisez le
HOWTO sur yaboot.
&mount-encrypted.xml;
Se connecter
Quand le système a été amorcé, vous vous retrouvez face à l'invite de
connexion (login). Connectez-vous en utilisant le nom d'utilisateur et le mot
de passe que vous avez choisis pendant le processus d'installation.
Vous pouvez maintenant utiliser votre système.
Si vous êtes un nouvel utilisateur, vous voudrez peut-être parcourir la
documentation qui est déjà installée sur votre système. Il existe plusieurs
systèmes de documentation ; un travail est en cours afin de les intégrer
dans un tout cohérent. Vous trouverez ci-dessous quelques points de départ.
La documentation qui accompagne les programmes que vous avez installés
se trouve dans le répertoire /usr/share/doc/, dans un
sous-répertoire qui porte le nom du programme, et plus précisément le nom du
paquet qui contient le programme.
Il arrive qu'une documentation soit mise dans un paquet séparé qui n'est pas installé
par défaut. Par exemple, de la documentation concernant le gestionnaire de paquets
apt se trouve dans les paquets apt-doc et
apt-howto.
De plus, il y a quelques répertoires spéciaux dans le répertoire
/usr/share/doc/. Les HOWTO Linux sont installés au
format .gz (compressé) dans le répertoire
/usr/share/doc/HOWTO/en-txt/.
Une fois dhelp installé, vous pouvez consulter avec votre
navigateur le fichier
/usr/share/doc/HTML/index.html
qui contient un index sur la documentation installée.
Pour consulter facilement ces documents, on peut utiliser un navigateur
en mode texte :
$ cd /usr/share/doc/
$ w3m .
Le point après la commande w3m demande d'afficher le contenu
du répertoire courant.
Avec un environnement graphique, vous pouvez lancer son navigateur depuis le menu
application et mettre /usr/share/doc/ comme adresse.
Vous pouvez aussi saisir info
command ou man
command pour obtenir des informations
sur la plupart des commandes disponibles depuis l'interpréteur de commandes.
En exécutant help, vous afficherez l'aide sur les
commandes de l'interpréteur de commandes. Et si vous tapez une commande
suivie par --help, un court résumé sur l'usage de
cette commande sera affiché. Si le résultat d'une commande défile au-delà du
haut de l'écran, tapez | more après la commande de
façon à provoquer une pause entre chaque écran. Pour voir une liste de toutes
les commandes disponibles qui commencent par une lettre donnée, tapez cette
lettre, suivie de deux fois la touche de tabulation.
installation-guide-20100518ubuntu10/fr/appendix/ 0000755 0000000 0000000 00000000000 12177324612 016266 5 ustar installation-guide-20100518ubuntu10/fr/appendix/files.xml 0000644 0000000 0000000 00000026200 11403421772 020106 0 ustar
Périphériques Linux
Sous Linux, vous disposez de fichiers spéciaux dans le répertoire
/dev. Ces fichiers sont appelés fichiers de
périphérique et ils se comportent différemment des fichiers ordinaires.
Les types les plus courants de ces fichiers concernent les périphériques
de type bloc et les périphériques de type caractère. Ces fichiers sont des interfaces
au pilote réel qui fait partie du noyau et qui accède au périphérique.
Un autre type, moins courant, de fichier de périphérique est pipe.
Ci-dessous sont repris les fichiers de périphérique les plus importants.
fd0
1er lecteur de disquette
fd1
2e lecteur de disquette
hda
Disque dur IDE ou cédérom sur le premier port IDE (maître)
hdb
Disque dur IDE ou cédérom sur le premier port IDE (esclave)
hdc
Disque dur IDE ou cédérom sur le second port IDE (maître)
hdd
Disque dur IDE ou cédérom sur le second port IDE (esclave)
hda1
1re partition sur le premier disque dur IDE
hdd15
15e partition sur le quatrième disque dur IDE
sda
Disque SCSI avec l'identificateur SCSI le plus bas (p. ex. 0)
sdb
Disque SCSI avec l'identificateur suivant (p. ex. 1)
sdc
Disque SCSI avec l'identificateur suivant (p. ex. 2)
sda1
1re partition du premier disque SCSI
sdd10
10e partition du quatrième disque SCSI
sr0
cédérom SCSI avec l'identificateur SCSI le plus bas
sr1
cédérom SCSI avec l'identificateur SCSI suivant
ttyS0
Port série 0 (COM1: sous DOS)
ttyS1
Port série 1 (COM2: sous DOS)
psaux
port souris PS/2
gpmdata
pseudo périphérique, répétiteur du démon GPM de souris
cdrom
Lien symbolique vers le lecteur de cédérom
mouse
Lien symbolique vers le fichier de périphérique de la souris
null
tout ce qui est écrit vers ce fichier disparaît
zero
fichier qui fabrique continuellement des zéros
Régler la souris
La souris peut être utilisée aussi bien dans une console Linux (avec gpm)
qu'en environnement X window. Il suffit normalement d'installer le fichier
gpm et le serveur X. Les deux doivent utiliser
/dev/input/mice comme périphérique.
Le protocole correct pour la souris est exps2 pour gpm et
ExplorerPS/2 pour le serveur X. Les fichiers de configuration sont
respectivement /etc/gpm.conf et /etc/X11/xorg.conf.
Pour faire fonctionner la souris, il faut charger certains modules du noyau.
Dans la plupart des cas, les modules corrects sont détectés mais certaines
souris anciennes
Les souris de type série ont un connecteur à 9 trous en forme de D ; les souris
bus ont un connecteur rond à 8 tiges, qu'il ne faut pas confondre avec le
connecteur à 6 tiges d'une souris PS/2 ou avec le connecteur à 4 tiges d'une souris ADB.
sur de vieux ordinateurs posent des problèmes. Voici les modules du noyau
nécessaires aux différents types de souris :
Module
Description
psmouse
Souris PS/2 (devrait être détectée)
usbhid
Souris USB (devrait être détectée)
sermouse
Souris de type série
logibm
Souris Bus connectée à l'adaptateur Logitech
inport
Souris Bus connectée à des cartes ATI ou Microsoft
Pour charger le module d'un pilote souris, vous pouvez utiliser la
commande modconf (paquet du même nom) et chercher dans la
catégorie kernel/drivers/input/mouse.
Les noyaux modernes offrent la possibilité d'émuler une souris 3 boutons
quand votre souris n'en a qu'un. Ajoutez simplement les lignes suivantes au
fichier /etc/sysctl.conf :
# émulation d'une souris à 3 boutons
# mettre en œuvre l'émulation
/dev/mac_hid/mouse_button_emulation = 1
# Envoyer le signal du bouton du milieu avec la touche F11
/dev/mac_hid/mouse_button2_keycode = 87
# Envoyer le signal du bouton de droite avec la touche F12
/dev/mac_hid/mouse_button3_keycode = 88
# Pour d'autres touches, utilisez showkey pour connaître les codes
Ressources d'espace disque pour les tâches
Une installation standard pour l'architecture i386, avec le noyau 2.6 par défaut
et tous les paquets standard, demande &std-system-size; Mo. Une installation minimale,
sans la tâche Standard system, demande &base-system-size; Mo.
Dans ces deux cas, l'espace disque réellement utilisé est calculé après
la fin de l'installation et tous les fichiers temporaires éliminés. Il ne prend pas
en compte l'espace utilisé par le système de fichiers, par exemple par les
journaux. Il est donc clair qu'il faut plus d'espace disque à la fois
pendant l'installation et en utilisation réelle du
système.
Le tableau suivant montre les tailles rapportées par aptitude pour les tâches
affichées dans tasksel. Certaines tâches ont des éléments
communs, et donc la taille totale pour ces deux tâches peut être moindre que
la somme des deux tailles.
L'installateur installe par défaut l'environnement de bureau GNOME, mais d'autres
environnements sont possibles. Ils peuvent être sélectionnés soit en utilisant une image spécifique de CD,
soit en indiquant l'environnement voulu au moment de l'amorçage de l'installateur.
Veuillez consulter .
Pour déterminer la dimension d'une partition, vous devez ajouter les tailles
dans le tableau et la taille de l'installation de base. Ce que représente
Taille installée
va dans /usr et dans
/lib ; et ce que représente Taille à charger
va (provisoirement) dans /var.
Tâches
Taille Installée (Mo)
Taille à charger (Mo)
Espace à prendre (Mo)
Desktop
• GNOME (défault)
&task-desktop-gnome-inst;
&task-desktop-gnome-dl;
&task-desktop-gnome-tot;
• KDE
&task-desktop-kde-inst;
&task-desktop-kde-dl;
&task-desktop-kde-tot;
• Xfce
&task-desktop-xfce-inst;
&task-desktop-xfce-dl;
&task-desktop-xfce-tot;
• LXDE
&task-desktop-lxde-inst;
&task-desktop-lxde-dl;
&task-desktop-lxde-tot;
Laptop
Les tâches Laptop et Desktop environment
se recoupent en partie. Si vous installez les deux, la tâche Laptop demandera
seulement quelques Mo supplémentaires d'espace disque.
&task-laptop-inst;
&task-laptop-dl;
&task-laptop-tot;
Serveur web
&task-web-inst;
&task-web-dl;
&task-web-tot;
Serveur d'impression
&task-print-inst;
&task-print-dl;
&task-print-tot;
Serveur DNS
&task-dns-inst;
&task-dns-dl;
&task-dns-tot;
Serveur de fichiers
&task-file-inst;
&task-file-dl;
&task-file-tot;
Serveur de courrier
&task-mail-inst;
&task-mail-dl;
&task-mail-tot;
Base de données SQL
&task-sql-inst;
&task-sql-dl;
&task-sql-tot;
Si vous faites une installation dans une langue autre que l'anglais,
tasksel installera d'abord une locale
s'il en existe une pour votre langue. Chaque langue demande un espace disque.
Vous devriez accorder 350 Mo pour l'installation et le téléchargement.
installation-guide-20100518ubuntu10/fr/appendix/chroot-install.xml 0000644 0000000 0000000 00000052575 12177324612 021770 0 ustar
Installer &debian; à partir d'un système Unix/Linux
Cette partie explique comment installer &debian; à partir d'un système
Unix ou Linux existant, sans utiliser le système d'installation avec menus
qui est exposé dans la suite de ce manuel. Les utilisateurs
qui changeaient leur distribution Red Hat, Mandrake et Suse pour &debian;
réclamaient ce guide d'installation. Dans cette
partie, on suppose que le lecteur a acquis une certaine familiarité avec
les commandes *nix et qu'il sait parcourir un système de fichiers.
$ symbolisera une commande qui doit être saisie dans
le système actuel, alors que # fera référence à une commande
qui doit être saisie dans le chroot Debian.
Une fois que vous aurez configuré le nouveau système Debian,
vous pourrez y installer les données des utilisateurs (s'il y en a),
et continuer à travailler. &debian; s'installe sans aucune interruption de
service. C'est également une façon intelligente de résoudre les problèmes
d'équipement qui, d'ordinaire, donnent du fil à retordre aux systèmes
d'installation ou aux systèmes d'amorçage.
Cette procédure étant essentiellement manuelle
, sachez que
la configuration du système vous demandera beaucoup de temps. Elle vous demandera aussi
plus de connaissances de Debian et de Linux en général qu'une installation standard.
Cette procédure ne peut résulter en un système identique à un système installé normalement.
Elle ne donne que les premières étapes de la configuration d'un système. D'autres étapes
seront sans doute nécessaires.
Pour commencer
Avec votre outil habituel de partitionnement *nix, partitionnez le disque
dur et créez au moins un système de fichiers ainsi qu'une zone d'échange
(swap). Vous devez disposer d'au moins 350 Mo pour
l'installation d'un système en mode console et d'au moins 1 Go si vous
avez l'intention d'installer X (et plus si vous voulez installer un environnement
de bureau comme GNOME ou KDE).
Pour créer un système de fichiers sur les partitions, par exemple, pour créer
un système de fichiers ext3 sur la partition /dev/hda6
(ce sera la partition racine dans notre exemple), il suffit de faire :
# mke2fs -j /dev/hda6
Pour créer un système de fichier ext2, il suffit d'enlever le
-j.
Initialisez et activez la zone d'échange (swap) (modifiez le numéro de la
partition en fonction de celui que vous souhaitez utiliser avec Debian) :
# mkswap /dev/hda5
# sync; sync; sync
# swapon /dev/hda5
Montez une partition sur /mnt/debinst (le point
d'installation, qui deviendra le système de fichier racine
(/) sur votre nouveau système). Le point de montage est
totalement arbitraire, c'est de cette façon qu'on y fera référence par la
suite.
# mkdir /mnt/debinst
# mount /dev/hda6 /mnt/debinst
Si vous voulez que certaines parties du système de fichiers (p. ex. /usr) soient
montées sur des partitions distinctes, vous devez créer et monter ces répertoires
vous-même avant de commencer l'étape suivante.
Installer debootstrap
L'outil utilisé par l'installateur Debian et reconnu comme outil officiel
pour installer un système Debian de base s'appelle
debootstrap. Il utilise wget et
ar, mais ne
dépend que de /bin/sh et des outils Unix/Linux élémentaires
Ces programmes sont les utilitaires GNU (coreutils) et des commandes comme
sed, grep, tar
et gzip.
.
Installez wget et ar s'ils ne sont pas déjà
installés sur votre système, puis téléchargez et installez debootstrap.
Ou, vous pouvez utiliser la procédure qui suit pour l'installer vous-même.
Créez un répertoire pour y décompresser le .deb :
# mkdir work
# cd work
Le programme debootstrap se trouve dans l'archive Debian
(assurez-vous d'avoir sélectionné le fichier correspondant à votre
architecture). Téléchargez le debootstrap .deb à partir de
pool,
copiez le paquet dans le répertoire de travail, et décompressez les fichiers.
Vous aurez besoin d'avoir les droits du superutilisateur pour
installer le binaire.
# ar -x debootstrap_0.X.X_all.deb
# cd /
# zcat /full-path-to-work/work/data.tar.gz | tar xv
Lancer debootstrap
Debootstrap peut télécharger les fichiers nécessaires
directement depuis l'archive debian. Vous pouvez remplacer toutes les
références à &archive-mirror;/debian dans les
commandes ci-dessous, par un miroir de l'archive Debian qui se trouve à
proximité de chez vous, relativement au réseau. Les miroirs sont listés sur
.
Si vous possédez une version cédérom de &debian; &releasename;, montée sur
/cdrom,
vous pouvez remplacer l'URL http par l'URL d'un fichier :
file:/cdrom/debian/
Dans la commande debootstrap remplacez
ARCH par l'une des expressions suivantes :
alpha,
amd64,
arm,
armhf,
hppa,
i386,
ia64,
m68k,
mips,
mipsel,
powerpc,
s390, ou
sparc.
# /usr/sbin/debootstrap --arch ARCH &releasename; \
/mnt/debinst http://ftp.us.debian.org/debian
Configurer le système de base
Maintenant vous disposez d'un vrai système Debian, certes un peu élémentaire.
Lancez le programme chroot :
# LANG=C chroot /mnt/debinst /bin/bash
Il est maintenant possible d'avoir à indiquer la définition du terminal
pour être compatible avec le système de base de Debian. Par exemple :
# export TERM=xterm-color
Créer les fichiers de périphériques
Pour l'instant, /dev/ contient seulement des fichiers élémentaires.
D'autres fichiers seront nécessaires pour les prochaines étapes de l'installation.
La manière de les créer dépend du système sur lequel l'installation se fait ; elle
dépend aussi du noyau que vous utiliserez (modulaire ou pas) et du choix entre fichiers
dynamiques (en utilisant udev) ou fichiers statiques pour le nouveau
système.
Voici quelques options disponibles :
créer un ensemble standard de fichiers de périphériques statiques avec
# cd /dev
# MAKEDEV generic
créer seulement quelques fichiers choisis avec la commande MAKEDEV
monter (option bind) le répertoire /dev du système hôte sur le répertoire /dev du système cible.
Il faut remarquer que les scripts postinst de certains paquets peuvent essayer
de créer des fichiers de périphériques ; cette option doit être employée avec précaution.
Monter les partitions
Vous devez créer /etc/fstab.
# editor /etc/fstab
Voici un exemple que vous pouvez modifier à votre convenance :
# /etc/fstab: static file system information.
#
# file system mount point type options dump pass
/dev/XXX / ext3 defaults 0 1
/dev/XXX /boot ext3 ro,nosuid,nodev 0 2
/dev/XXX none swap sw 0 0
proc /proc proc defaults 0 0
/dev/fd0 /media/floppy auto noauto,rw,sync,user,exec 0 0
/dev/cdrom /media/cdrom iso9660 noauto,ro,user,exec 0 0
/dev/XXX /tmp ext3 rw,nosuid,nodev 0 2
/dev/XXX /var ext3 rw,nosuid,nodev 0 2
/dev/XXX /usr ext3 rw,nodev 0 2
/dev/XXX /home ext3 rw,nosuid,nodev 0 2
Utilisez mount -a pour monter l'ensemble des systèmes
de fichiers que vous avez indiqué dans votre fichier
/etc/fstab, ou,
pour monter un à un chaque système de fichiers, utilisez :
# mount /path # par exemple : mount /usr
Les systèmes Debian actuels montent les médias extractibles sous le répertoire
/media, mais conservent des liens symboliques de compatibilité
sous la racine /. Pour les créer :
# cd /media
# mkdir cdrom0
# ln -s cdrom0 cdrom
# cd /
# ln -s media/cdrom
Vous pouvez monter le système de fichiers proc plusieurs fois et à divers
endroits, cependant on choisit d'habitude /proc.
Si vous n'utilisez pas mount -a, assurez-vous d'avoir monté proc
avant d'aller plus loin :
# mount -t proc proc /proc
La commande ls /proc affiche maintenant un répertoire
non vide. Si cela échoue, vous pouvez monter proc hors du chroot de cette manière :
# mount -t proc proc /mnt/debinst/proc
Configurer le fuseau horaire
Une option du fichier /etc/default/rcS détermine si
le système considère que l'horloge système est réglée sur le temps UTC ou non.
La commande suivante permet de choisir le fuseau horaire.
# editor /etc/default/rcS
# dpkg-reconfigure tzdata
Configurer le réseau
Pour configurer le réseau, éditez les fichiers
/etc/network/interfaces,
/etc/resolv.conf,
etc/hostname et
/etc/hosts.
# editor /etc/network/interfaces
Voici quelques exemples simples qui proviennent de
/usr/share/doc/ifupdown/examples :
######################################################################
# /etc/network/interfaces -- configuration file for ifup(8), ifdown(8)
# See the interfaces(5) manpage for information on what options are
# available.
######################################################################
# We always want the loopback interface.
#
auto lo
iface lo inet loopback
# To use dhcp:
#
# auto eth0
# iface eth0 inet dhcp
# An example static IP setup: (broadcast and gateway are optional)
#
# auto eth0
# iface eth0 inet static
# address 192.168.0.42
# network 192.168.0.0
# netmask 255.255.255.0
# broadcast 192.168.0.255
# gateway 192.168.0.1
Indiquez vos serveurs de noms et les directives search dans le fichier
/etc/resolv.conf :
# editor /etc/resolv.conf
Un fichier /etc/resolv.conf simple :
# search hqdom.local
# nameserver 10.1.1.36
# nameserver 192.168.9.100
Indiquez le nom de votre système (de 2 à 63 caractères) :
# echo DebianHostName > /etc/hostname
Et un fichier /etc/hosts élémentaire, avec gestion de IPv6 :
127.0.0.1 localhost
127.0.1.1 DebianHostName
# The following lines are desirable for IPv6 capable hosts
::1 ip6-localhost ip6-loopback
fe00::0 ip6-localnet
ff00::0 ip6-mcastprefix
ff02::1 ip6-allnodes
ff02::2 ip6-allrouters
ff02::3 ip6-allhosts
Si vous possédez plusieurs cartes réseau, faites en sorte d'indiquer
par ordre les modules que vous voulez charger dans le fichier
/etc/modules. De cette façon, lors du démarrage, chaque
carte sera associée avec le nom d'interface (eth0, eth1, etc.) que vous
souhaitiez.
Configurer Apt
Debootstrap aura créé un fichier /etc/apt/sources.list
élémentaire qui permettra d'installer d'autres paquets.
Cependant, vous pouvez ajouter d'autres sources, par exemple les sources
concernant les mises à jour de sécurité ou celles des paquets source :
deb-src http://ftp.us.debian.org/debian &releasename; main
deb http://security.debian.org/ &releasename;/updates main
deb-src http://security.debian.org/ &releasename;/updates main
N'oubliez pas de lancer aptitude update après avoir modifié
le fichier /etc/apt/sources.list.
Configurer les locales et le clavier
Pour configurer les paramètres locaux, pour l'utilisation d'une autre langue
que l'anglais, installez le paquet locales puis configurez-le :
Il est conseillé d'utiliser les locales UTF-8.
# aptitude install locales
# dpkg-reconfigure locales
Pour configurer le clavier (si besoin est) :
# aptitude install console-data
# dpkg-reconfigure console-data
Il faut noter que le clavier ne peut pas être configuré à l'intérieur du chroot.
Il sera configuré au prochain démarrage de la machine.
Installer un noyau
Si vous avez l'intention de démarrer ce système, vous aurez vraisemblablement
besoin d'un noyau Linux ainsi que d'un programme d'amorçage. Identifiez
les paquets contenant des noyaux avec :
# apt-cache search linux-image
Si vous comptez utiliser un noyau préalablement mis en paquet, vous pouvez d'abord créer
un fichier de configuration /etc/kernel-img.conf.
Voici un fichier d'exemple :
# Kernel image management overrides
# See kernel-img.conf(5) for details
do_symlinks = yes
relative_links = yes
do_bootloader = yes
do_bootfloppy = no
do_initrd = yes
link_in_boot = no
Pour des informations supplémentaires sur ce fichier, consultez sa page
de manuel qui est disponible dès que le paquet
kernel-package est installé. Il est recommandé de vérifier
que les valeurs correspondent bien à votre système.
Installez alors le noyau de votre choix en utilisant son nom :
# aptitude install linux-image-&kernelversion;-arch-etc
Si vous n'avez pas créé de fichier /etc/kernel-img.conf
avant l'installation d'un noyau Debian, des questions y faisant référence vous
seront posées pendant l'installation du noyau.
Configurer le programme d'amorçage
Pour que votre système &debian; puisse démarrer, configurez le programme
d'amorçage pour qu'il charge le noyau installé avec votre nouvelle partition
racine. Debootstrap n'installe pas de programme d'amorçage mais vous pouvez
utiliser aptitude pour en installer un.
Faites info grub ou
man lilo.conf pour connaître les instructions de
configuration des programmes d'amorçage. Si vous souhaitez conserver le
système dont vous vous êtes servi pour installer Debian, ajoutez simplement
une entrée pour l'installation de Debian dans votre
menu.lst ou dans votre lilo.conf.
Pour lilo.conf, vous pouvez également le copier sur le
nouveau système et l'éditer. Une fois que
vous l'aurez modifié, lancez lilo (souvenez-vous que lilo utilise le fichier
lilo.conf qui se trouve dans le même système que lui).
L'installation et la configuration de grub est aussi simple que
ça :
# aptitude install grub
# grub-install /dev/hda
# update-grub
La deuxième commande installe grub
(ici, sur le MBR de hda). La dernière commande crée
un fichier /boot/grub/menu.lst fonctionnel.
On suppose ici qu'un fichier /dev/hda a été créé.
Il y a d'autres méthodes pour installer grub,
mais elles sortent du cadre de cette annexe.
Voici un exemple simple de fichier /etc/lilo.conf :
boot=/dev/hda6
root=/dev/hda6
install=menu
delay=20
lba32
image=/vmlinuz
initrd=/initrd.img
label=Debian
Selon le programme d'amorçage choisi, vous pouvez apporter d'autres
changements au fichier /etc/kernel-img.conf.
Pour le programme grub, vous
pouvez mettre l'option do_bootloader à no
. Pour
mettre à jour automatiquement le fichier/boot/grub/menu.lst
lors de la suppression ou l'installation de noyaux Debian, ajoutez ces lignes :
postinst_hook = update-grub
postrm_hook = update-grub
Pour le programme d'amorçage lilo, la valeur de
do_bootloader doit être yes
.
Consultez le man yaboot.conf pour les instructions de
configuration du programme d'amorçage. Si vous souhaitez conserver le système
dont vous vous êtes servi pour installer Debian, ajoutez simplement une
entrée pour l'installation de Debian dans votre yaboot.conf actuel. Vous
pouvez également le copier sur le nouveau système et l'éditer. Une fois que
vous l'aurez
modifié, lancez ybin (souvenez-vous que ybin utilise le yaboot.conf qui se
trouve dans le même système que lui).
Voici un exemple simple de fichier /etc/yaboot.conf :
boot=/dev/hda2
device=hd:
partition=6
root=/dev/hda6
magicboot=/usr/lib/yaboot/ofboot
timeout=50
image=/vmlinux
label=Debian
Sur certaines machines, vous devrez utiliser ide0:
au lieu de hd:.
Touches finales
Comme signalé auparavant, le système sera très basique. Pour l'améliorer
sensiblement, il existe une méthode très simple pour installer les paquets
dont la priorité est standard
:
# tasksel install standard
Bien sûr, vous pouvez toujours utiliser aptitude pour installer
des paquets un à un.
Après l'installation il y aura beaucoup de paquets dans
/var/cache/apt/archives/. Vous pouvez libérer un peu d'espace avec :
# aptitude clean
installation-guide-20100518ubuntu10/fr/appendix/gpl.xml 0000644 0000000 0000000 00000060675 11132505656 017607 0 ustar
GNU General Public License
This is an unofficial translation of the GNU General Public License into
french. It was not published by the Free Software Foundation, and does
not legally state the distribution terms for software that uses the GNU
GPL — only the original English
text of the GNU GPL does that. However, we hope that this translation
will help french speakers understand the GNU GPL better.
Cette traduction est une traduction non officielle de la GNU General Public License en français.
Elle n'a pas été publiée par la Free Software Foundation, et ne détermine pas les termes
de distribution pour les logiciels qui utilisent la GNU GPL,
seul le texte anglais original de la GNU GPL
détermine ces termes.
Cependant, nous espérons que cette traduction aidera les francophones à mieux comprendre
la GNU GPL.
Version 2, June 1991
Copyright (C) 1989, 1991 Free Software Foundation, Inc.
51 Franklin St, Fifth Floor, Boston, MA 02110-1301, USA.
Tout le monde peut copier et distribuer des copies verbatim de ce document
mais il est interdit de le modifier.
Preamble
Les licences de la plupart des logiciels sont conçues pour vous enlever toute liberté
de les partager et de les modifier.
A contrario, la Licence Publique Générale est destinée à garantir votre liberté
de partager et de modifier les logiciels libres, et à assurer que ces logiciels soient
libres pour tous leurs utilisateurs.
La présente Licence Publique Générale s'applique à la plupart des logiciels de la
Free Software Foundation, ainsi qu'à tout autre programme pour lequel ses auteurs
s'engagent à l'utiliser.
(Certains autres logiciels de la Free Software Foundation sont couverts par la
GNU Lesser General Public License à la place.)
Vous pouvez aussi l'appliquer aux programmes qui sont les vôtres.
Quand nous parlons de logiciels libres, nous parlons de liberté, non de prix.
Nos licences publiques générales sont conçues pour vous donner l'assurance d'être libres
de distribuer des copies des logiciels libres (et de facturer ce service, si vous le souhaitez),
de recevoir le code source ou de pouvoir l'obtenir si vous le souhaitez,
de pouvoir modifier les logiciels ou en utiliser des éléments dans de nouveaux programmes libres
et de savoir que vous pouvez le faire.
Pour protéger vos droits, il nous est nécessaire d'imposer des limitations qui interdisent
à quiconque de vous refuser ces droits ou de vous demander d'y renoncer. Certaines
responsabilités vous incombent en raison de ces limitations si vous distribuez des copies
de ces logiciels, ou si vous les modifiez.
Par exemple, si vous distribuez des copies d'un tel programme, à titre gratuit ou contre une
rémunération, vous devez accorder aux destinataires tous les droits dont vous disposez.
Vous devez vous assurer qu'eux aussi reçoivent ou puissent disposer du code source.
Et vous devez leur montrer les présentes conditions afin qu'ils aient connaissance
de leurs droits.
Nous protégeons vos droits en deux étapes : (1) nous sommes titulaires des droits d'auteur
du logiciel, et (2) nous vous délivrons cette licence, qui vous donne l'autorisation légale
de copier, distribuer et/ou modifier le logiciel.
En outre, pour la protection de chaque auteur ainsi que la nôtre, nous voulons nous assurer
que chacun comprenne que ce logiciel libre ne fait l'objet d'aucune garantie.
Si le logiciel est modifié par quelqu'un d'autre puis transmis à des tiers, nous voulons
que les destinataires soient mis au courant que ce qu'ils ont reçu n'est pas le logiciel
d'origine, de sorte que tout problème introduit par d'autres ne puisse entacher
la réputation de l'auteur originel.
En définitive, un programme libre restera à la merci des brevets de logiciels.
Nous souhaitons éviter le risque que les redistributeurs d'un programme libre fassent des
demandes individuelles de licence de brevet, ceci ayant pour effet de rendre le programme
propriétaire.
Pour éviter cela, nous établissons clairement que toute licence de brevet doit être concédée
de façon à ce que l'usage en soit libre pour tous ou bien qu'aucune licence ne soit concédée.
Les termes exacts et les conditions de copie, distribution et modification sont les suivants :
GNU GENERAL PUBLIC LICENSE
Conditions de copie, distribution et modification de la Licence Publique Générale GNU.
0.
La présente Licence s'applique à tout programme ou tout autre ouvrage contenant un avis,
apposé par le titulaire des droits d'auteur, stipulant qu'il peut être distribué au titre
des conditions de la présente Licence Publique Générale.
Ci-après, le "Programme" désigne l'un quelconque de ces programmes ou ouvrages,
et un "ouvrage fondé sur le Programme" désigne soit le Programme, soit un ouvrage qui en dérive
au titre des lois sur le droit d'auteur : en d'autres termes, un ouvrage contenant le Programme
ou une partie de ce dernier, soit à l'identique, soit avec des modifications et/ou traduit
dans un autre langage.
(Ci-après, le terme "modification" implique, sans s'y réduire, le terme traduction)
Chaque concessionaire sera désigné par "vous".
Les activités autres que la copie, la distribution et la modification ne sont pas couvertes
par la présente Licence ; elles sont hors de son champ d'application.
L'opération consistant à exécuter le Programme n'est soumise à aucune limitation et les sorties
du programme ne sont couvertes que si leur contenu constitue un ouvrage fondé sur le Programme
(indépendamment du fait qu'il ait été réalisé par l'exécution du Programme).
La validité de ce qui précède dépend de ce que fait le Programme.
1.
Vous pouvez copier et distribuer des copies à l'identique du code source du Programme tel
que vous l'avez reçu, sur n'importe quel support, du moment que vous apposiez sur chaque copie,
de manière ad hoc et parfaitement visible, l'avis de droit d'auteur adéquat et une exonération
de garantie ; que vous gardiez intacts tous les avis faisant référence à la présente Licence et
à l'absence de toute garantie ; et que vous fournissiez à tout destinataire du Programme
autre que vous-même un exemplaire de la présente Licence en même temps que le Programme.
Vous pouvez faire payer l'acte physique de transmission d'une copie, et vous pouvez,
à votre discrétion, proposer une garantie contre rémunération.
2.
ous pouvez modifier votre copie ou des copies du Programme ou n'importe quelle partie de
celui-ci, créant ainsi un ouvrage fondé sur le Programme, et copier et distribuer de telles
modifications ou ouvrage selon les termes de l'Article 1 ci-dessus,
à condition de vous conformer également à chacune des obligations suivantes :
Vous devez munir les fichiers modifiés d'avis bien visibles stipulants que vous avez modifié
ces fichiers, ainsi que la date de chaque modification ;
Vous devez prendre les dispositions nécessaires pour que tout ouvrage que vous distribuez
ou publiez, et qui, en totalité ou en partie, contient ou est fondé sur le Programme
- ou une partie quelconque de ce dernier - soit concédé comme un tout, à titre gratuit,
à n'importe quel tiers, au titre des conditions de la présente Licence.
Si le programme modifié lit habituellement des instructions de façon interactive
lorsqu'on l'exécute, vous devez, quand il commence son exécution pour ladite utilisation
interactive de la manière la plus usuelle, faire en sorte qu'il imprime ou affiche une annonce
comprenant un avis de droit d'auteur ad hoc, et un avis stipulant qu'il n'y a pas de garantie
(ou bien indiquant que c'est vous qui fournissez la garantie), et que les utilisateurs peuvent
redistribuer le programme en respectant les présentes obligations, et expliquant à l'utilisateur
comment voir une copie de la présente Licence.
(Exception : si le Programme est lui-même interactif mais n'imprime pas habituellement une telle
annonce, votre ouvrage fondé sur le Programme n'est pas obligé d'imprimer une annonce).
Ces obligations s'appliquent à l'ouvrage modifié pris comme un tout.
Si des éléments identifiables de cet ouvrage ne sont pas fondés sur le Programme et peuvent
raisonnablement être considérés comme des ouvrages indépendants distincts en eux-mêmes, alors
la présente Licence et ses conditions ne s'appliquent pas à ces éléments lorsque vous les
distribuez en tant qu'ouvrages distincts.
Mais lorsque vous distribuez ces mêmes éléments comme partie d'un tout, lequel constitue un
ouvrage fondé sur le Programme, la distribution de ce tout doit être soumise aux conditions
de la présente Licence, et les autorisations qu'elle octroie aux autres concessionaires
s'étendent à l'ensemble de l'ouvrage et par conséquent à chaque et toute partie indifférement
de qui l'a écrite.
Par conséquent, l'objet du présent article n'est pas de revendiquer des droits ou de contester
vos droits sur un ouvrage entièrement écrit par vous ; son objet est plutôt d'exercer le droit
de contrôler la distribution d'ouvrages dérivés ou d'ouvrages collectifs fondés sur le Programme.
De plus, la simple proximité du Programme avec un autre ouvrage qui n'est pas fondé sur le
Programme (ou un ouvrage fondé sur le Programme) sur une partition d'un espace de stockage
ou un support de distribution ne place pas cet autre ouvrage dans le champ d'application
de la présente Licence.
3.
Vous pouvez copier et distribuer le Programme (ou un ouvrage fondé sur lui, selon l'Article 2)
sous forme de code objet ou d'exécutable, selon les termes des Articles 1 et 2 ci-dessus,
à condition que vous accomplissiez l'un des points suivants :
L'accompagner de l'intégralité du code source correspondant, sous une forme lisible
par un ordinateur, lequel doit être distribué au titre des termes des Articles 1 et 2 ci-dessus,
sur un support habituellement utilisé pour l'échange de logiciels ; ou,
L'accompagner d'une proposition écrite, valable pendant au moins trois ans, de fournir
à tout tiers, à un tarif qui ne soit pas supérieur à ce que vous coûte l'acte physique
de réaliser une distribution source, une copie intégrale du code source correspondant
sous une forme lisible par un ordinateur, qui sera distribuée au titre des termes des
Articles 1 et 2 ci-dessus, sur un support habituellement utilisé pour l'échange
de logiciels ; ou,
L'accompagner des informations reçues par vous concernant la proposition de distribution du
code source correspondant. (Cette solution n'est autorisée que dans le cas d'une
distribution non commerciale et seulement si vous avez reçu le programme sous forme
de code objet ou d'éxécutable accompagné d'une telle proposition - en conformité avec
le sous-Article b ci-dessus.)
Le code source d'un ouvrage désigne la forme favorite pour travailler à des modifications
de cet ouvrage. Pour un ouvrage exécutable, le code source intégral désigne la totalité
du code source de la totalité des modules qu'il contient, ainsi que les éventuels
fichiers de définition des interfaces qui y sont associés, ainsi que les scripts
utilisés pour contrôler la compilation et l'installation de l'exécutable.
Cependant, par exception spéciale, le code source distribué n'est pas censé inclure
quoi que ce soit de normalement distribué (que ce soit sous forme source ou binaire)
avec les composants principaux (compilateur, noyau, et autre) du système d'exploitation
sur lequel l'exécutable tourne, à moins que ce composant lui-même n'accompagne l'exécutable.
Si distribuer un exécutable ou un code objet consiste à offrir un accès permettant leur copie
depuis un endroit particulier, alors l'offre d'un accès équivalent pour copier
le code source depuis le même endroit compte comme une distribution du code source
- même si les tiers ne sont pas contraints de copier le source en même temps que le code objet.
4.
Vous ne pouvez copier, modifier, concéder en sous-licence, ou distribuer le Programme,
sauf tel qu'expressément prévu par la présente Licence. Toute tentative de copier, modifier,
concéder en sous-licence, ou distribuer le Programme d'une autre manière est réputée
non valable, et met immédiatement fin à vos droits au titre de la présente Licence.
Toutefois, les tiers ayant reçu de vous des copies, ou des droits,
au titre de la présente Licence ne verront pas leurs autorisations résiliées aussi longtemps
que ledits tiers se conforment pleinement à elle.
5.
Vous n'êtes pas obligé d'accepter la présente Licence étant donné que vous ne l'avez pas signée.
Cependant, rien d'autre ne vous accorde l'autorisation de modifier ou distribuer le Programme
ou les ouvrages fondés sur lui. Ces actions sont interdites par la loi si vous n'acceptez
pas la présente Licence. En conséquence, en modifiant ou distribuant le Programme
(ou un ouvrage quelconque fondé sur le Programme), vous signifiez votre acceptation
de la présente Licence en le faisant, et de toutes ses conditions concernant la copie,
la distribution ou la modification du Programme ou d'ouvrages fondés sur lui.
6.
Chaque fois que vous redistribuez le Programme (ou n'importe quel ouvrage fondé sur le
Programme), une licence est automatiquement concédée au destinataire par le concédant
originel de la licence, l'autorisant à copier, distribuer ou modifier le Programme,
sous réserve des présentes conditions. Vous ne pouvez imposer une quelconque limitation
supplémentaire à l'exercice des droits octroyés au titre des présentes par le destinataire.
Vous n'avez pas la responsabilité d'imposer le respect de la présente Licence à des tiers.
7.
Si, conséquement à une décision de justice ou l'allégation d'une transgression de brevet
ou pour toute autre raison (non limitée à un problème de brevet), des obligations vous sont
imposées (que ce soit par jugement, conciliation ou autre) qui contredisent les conditions
de la présente Licence, elles ne vous excusent pas des conditions de la présente Licence.
Si vous ne pouvez distribuer de manière à satisfaire simultanément vos obligations au titre
de la présente Licence et toute autre obligation pertinente, alors il en découle que vous
ne pouvez pas du tout distribuer le Programme. Par exemple, si une licence de brevet
ne permettait pas une redistribution sans redevance du Programme par tous ceux qui reçoivent
une copie directement ou indirectement par votre intermédiaire, alors la seule façon
pour vous de satisfaire à la fois à la licence du brevet et à la présente Licence serait
de vous abstenir totalement de toute distribution du Programme.
Si une partie quelconque de cet article est tenue pour nulle ou inopposable dans une
circonstance particulière quelconque, l'intention est que le reste de l'article s'applique.
La totalité de la section s'appliquera dans toutes les autres circonstances.
Cet article n'a pas pour but de vous induire à transgresser un quelconque brevet ou
d'autres revendications à un droit de propriété ou à contester la validité de la moindre
de ces revendications ; cet article a pour seul objectif de protéger l'intégrité du système
de distribution du logiciel libre, qui est mis en oeuvre par la pratique des licenses publiques.
De nombreuses personnes ont fait de généreuses contributions au large spectre
de logiciels distribués par ce système en se fiant à l'application cohérente de ce système ;
il appartient à chaque auteur/donateur de décider si il ou elle veut distribuer du logiciel
par l'intermédiaire d'un quelconque autre système et un concessionaire ne peut imposer ce choix.
Cet article a pour but de rendre totalement limpide ce que l'on pense être une conséquence
du reste de la présente Licence.
8.
Si la distribution et/ou l'utilisation du Programme est limitée dans certains pays que ce soit
par des brevets ou par des interfaces soumises au droit d'auteur, le titulaire originel des
droits d'auteur qui décide de couvrir le Programme par la présente Licence peut ajouter
une limitation géographique de distribution explicite qui exclue ces pays afin
que la distribution soit permise seulement dans ou entre les pays qui ne sont pas ainsi exclus.
Dans ce cas, la présente Licence incorpore la limitation comme si elle était écrite dans
le corps de la présente Licence.
9.
La Free Software Foundation peut, de temps à autre, publier des versions révisées et/ou
nouvelles de la Licence Publique Générale. De telles nouvelles versions seront similaires
à la présente version dans l'esprit mais pourront différer dans le détail pour prendre
en compte de nouvelles problématiques ou inquiétudes.
Chaque version possède un numéro de version la distinguant. Si le Programme précise le numéro
de version de la présente Licence qui s'y applique et "une version ultérieure quelconque", vous
avez le choix de suivre les conditions de la présente version ou de toute autre version
ultérieure publiée par la Free Software Foundation.
Si le Programme ne spécifie aucun numéro de version de la présente Licence, vous pouvez
choisir une version quelconque publiée par la Free Software Foundation à quelque moment
que ce soit.
10.
Si vous souhaitez incorporer des parties du Programme dans d'autres programmes libres
dont les conditions de distribution sont différentes, écrivez à l'auteur pour lui en
demander l'autorisation. Pour les logiciels dont la Free Software Foundation est titulaire
des droits d'auteur, écrivez à la Free Software Foundation ; nous faisons parfois
des exceptions dans ce sens. Notre décision sera guidée par le double objectif de préserver
le statut libre de tous les dérivés de nos logiciels libres et de promouvoir le partage
et la réutilisation des logiciels en général.
ABSENCE DE GARANTIE
11.
COMME LA LICENCE DU PROGRAMME EST CONCEDEE A TITRE GRATUIT, AUCUNE GARANTIE NE S'APPLIQUE AU
PROGRAMME, DANS LES LIMITES AUTORISEES PAR LA LOI APPLICABLE. SAUF MENTION CONTRAIRE ECRITE,
LES TITULAIRES DU DROIT D'AUTEUR ET/OU LES AUTRES PARTIES FOURNISSENT LE PROGRAMME "EN L'ETAT",
SANS AUCUNE GARANTIE DE QUELQUE NATURE QUE CE SOIT, EXPRESSE OU IMPLICITE, Y COMPRIS,
MAIS SANS Y ETRE LIMITE, LES GARANTIES IMPLICITES DE COMMERCIABILITE ET DE LA CONFORMITE
A UNE UTILISATION PARTICULIERE. VOUS ASSUMEZ LA TOTALITE DES RISQUES LIES A LA QUALITE
ET AUX PERFORMANCES DU PROGRAMME. SI LE PROGRAMME SE REVELAIT DEFECTUEUX, LE COUT DE L'ENTRETIEN,
DES REPARATIONS OU DES CORRECTIONS NECESSAIRES VOUS INCOMBENT INTEGRALEMENT.
12.
EN AUCUN CAS, SAUF LORSQUE LA LOI APPLICABLE OU UNE CONVENTION ECRITE L'EXIGE, UN TITULAIRE
DE DROIT D'AUTEUR QUEL QU'IL SOIT, OU TOUTE PARTIE QUI POURRAIT MODIFIER ET/OU REDISTRIBUER
LE PROGRAMME COMME PERMIS CI-DESSUS, NE POURRAIT ETRE TENU POUR RESPONSABLE A VOTRE EGARD DES
DOMMAGES, INCLUANT LES DOMMAGES GENERIQUES, SPECIFIQUES, SECONDAIRES OU CONSECUTIFS, RESULTANT
DE L'UTILISATION OU DE L'INCAPACITE D'UTILISER LE PROGRAMME (Y COMPRIS, MAIS SANS Y ETRE LIMITE,
LA PERTE DE DONNEES, OU LE FAIT QUE DES DONNEES SOIENT RENDUES IMPRECISES, OU LES PERTES
EPROUVEES PAR VOUS OU PAR DES TIERS, OU LE FAIT QUE LE PROGRAMME ECHOUE A INTEROPERER AVEC UN
AUTRE PROGRAMME QUEL QU'IL SOIT) MEME SI LE DIT TITULAIRE DU DROIT D'AUTEUR OU LE PARTIE
CONCERNEE A ETE AVERTI DE L'EVENTUALITE DE TELS DOMMAGES.
FIN DES CONDITIONS
Comment appliquer ces conditions à vos nouveaux programmes
Si vous développez un nouveau programme, et si vous voulez qu'il soit de la plus grande utilité
possible pour le public, le meilleur moyen d'y parvenir est d'en faire un logiciel libre
que chacun peut redistribuer et modifier au titre des présentes conditions.
Pour ce faire, munissez le programme des avis qui suivent. Le plus sûr est de les ajouter au
début de chaque fichier source pour véhiculer le plus efficacement possible l'absence de toute
garantie ; chaque fichier devrait aussi contenir au moins la ligne "copyright" et une indication
de l'endroit où se trouve l'avis complet.
une ligne donnant le nom du programme et une courte idée de ce qu'il fait.Copyright (C) [année] [nom de l'auteur.]
Ce programme est un logiciel libre ; vous pouvez le redistribuer et/ou le modifier au titre
des clauses de la Licence Publique Générale GNU, telle que publiée par la Free Software
Foundation ; soit la version 2 de la Licence, ou (à votre discrétion) une version ultérieure
quelconque. Ce programme est distribué dans l'espoir qu'il sera utile,
mais SANS AUCUNE GARANTIE ; sans même une garantie implicite de COMMERCIABILITE ou
DE CONFORMITE A UNE UTILISATION PARTICULIERE. Voir la Licence Publique Générale GNU pour plus
de détails. Vous devriez avoir reçu un exemplaire de la Licence Publique Générale GNU
avec ce programme ; si ce n'est pas le cas, écrivez à
la Free Software Foundation Inc., 51 Franklin Street, Fifth Floor, Boston, MA 02110-1301, USA.
Ajoutez aussi des informations sur la manière de vous contacter par courrier électronique
et courrier postal.
Si le programme est interactif, faites en sorte qu'il affiche un court avis tel que
celui-ci lorsqu'il démarre en mode interactif :
Gnomovision version 69, Copyright (C) année nom de l'auteur
Gnomovision n'est accompagné d'ABSOLUMENT AUCUNE GARANTIE ; pour plus de détails tapez
"show w". Ceci est un logiciel libre et vous êtes invité à le redistribuer en respectant
certaines obligations ; pour plus de détails tapez "show c".
Les instructions hypothétiques "show w" et "show c" sont supposées montrer les parties ad hoc
de la Licence Publique Générale. Bien entendu, les instructions que vous utilisez peuvent
porter d'autres noms que "show w" et "show c" ; elles peuvent même être des clics
de souris ou des éléments d'un menu ou tout ce qui convient à votre programme.
Vous devriez aussi obtenir de votre employeur (si vous travaillez en tant que développeur)
ou de votre école, si c'est le cas, qu'il (ou elle) signe une "renonciation aux droits d'auteur"
concernant le programme, si nécessaire. Voici un exemple (changez les noms) :
oyodyne, Inc., déclare par la présente renoncer à toute prétention sur les droits d'auteur
du programme "Gnomovision" (qui fait des avances aux compilateurs) écrit par James Hacker.
signature de Ty Coon, 1er avril 1989 Ty Coon, President du Vice
La présente Licence Publique Générale n'autorise pas l'incorporation de votre programme dans
des programmes propriétaires. Si votre programme est une bibliothèque de sous-programmes,
vous pouvez considérer plus utile d'autoriser l'édition de liens d'applications propriétaires
avec la bibliothèque. Si c'est ce que vous voulez faire, utilisez la
GNU Lesser General Public License au lieu de la présente Licence.
installation-guide-20100518ubuntu10/fr/appendix/preseed.xml 0000644 0000000 0000000 00000200001 11403421772 020424 0 ustar
Automatisation de l'installation et préconfiguration
Dans cette annexe du manuel, nous abordons les problèmes que pose la préconfiguration
des réponses aux questions de l'installateur en vue d'automatiser l'installation.
Les éléments de configuration utilisés dans cette annexe sont aussi disponibles en tant que
fichier dans &urlset-example-preseed;.
Introduction
La préconfiguration est une façon de donner des réponses aux questions posées par le
processus d'installation sans avoir à les saisir pendant le processus lui-même. Cela rend
possible une automatisation complète de ce processus et cela offre même des fonctionnalités qui
ne sont pas disponibles autrement.
La préconfiguration n'est pas obligatoire. Avec un fichier de préconfiguration vide,
l'installateur se comporte comme lors d'une installation normale.
Chaque question correctement préconfigurée modifie l'installation.
Les méthodes
La préconfiguration peut être faite de trois manières différentes :
initrd, file et
network. La méthode initrd est compatible
avec tous les types d'installation et offre toutes les possibilités mais elle
demande une préparation soignée. Les méthodes file et
network sont compatibles avec plusieurs types d'installation.
Le tableau suivant montre les relations entre les méthodes d'installation et les
méthodes de préconfiguration.
Méthode d'installationinitrd
filenetwork
CD/DVD
oui
oui
oui
Seulement si vous avez accès au réseau et si vous définissez preseed/url.
netboot
oui
non
oui
hd-media (clé usb)
oui
oui
oui
disquettes (pilotes cd)
oui
oui
oui
disquettes (pilotes réseau)
oui
non
oui
bandes
oui
non
oui
Le moment où le fichier de préconfiguration est chargé et exécuté est une
différence fondamentale entre les diverses méthodes de préconfiguration.
Avec la méthode initrd, ce fichier est chargé au tout début
de l'installation, avant même qu'une seule question soit posée. Avec la méthode
file, il faut que le cédérom (ou une image) ait été chargé.
Avec la méthode network,
le réseau doit avoir été préalablement configuré.
Il est donc clair que toutes les questions posées avant que le fichier de
préconfiguration n'ait été chargé, ainsi que les questions avec une priorité de type medium
ou basse, ne peuvent pas être préconfigurées.
La section montre comment éviter que ces
questions soient posées.
Pour éviter que des questions ne soient posées avant la mise en oeuvre de
la préconfiguration, vous pouvez lancer l'installateur en mode auto
.
Ce mode retarde certaines questions, comme les questions sur la langue, le pays et le clavier,
pour ne les poser qu'après l'installation du réseau : elles peuvent donc être
préconfigurées. Ce mode définit la priorité à critical, ce qui
écarte les questions sans importance. Voyez pour des
précisions.
Limitations
La plupart des dialogues de l'installateur Debian peuvent être
préconfigurés de cette manière. Il y a cependant des exceptions
notables. On doit partitionner tout un disque ou partitionner
une partie de l'espace disponible ; on ne peut pas utiliser des
partitions existantes.
Utiliser la préconfiguration
Vous devez d'abord créer le fichier de préconfiguration et le placer là où vous
le voulez. Cette création est abordée plus loin dans l'annexe. Mettre ce fichier au bon endroit
est simple si vous voulez le lire sur le réseau, sur une disquette ou sur une clé usb.
Si vous voulez inclure ce fichier sur un cédérom vous devrez recréer l'image iso.
Cette annexe n'expliquera pas comment le mettre dans l'initrd. Veuillez
consulter la documentation des développeurs de l'installateur.
Un exemple de fichier de préconfiguration basé sur les éléments de cette annexe
est disponible, &urlset-example-preseed;.
Vous pouvez vous servir de ce fichier pour créer le vôtre.
Charger le fichier de préconfiguration
Quand on utilise la méthode initrd, il faut être sûr qu'un fichier appelé
preseed.cfg se trouve dans le répertoire racine
de l'initrd. L'installateur recherche ce fichier et le charge s'il est présent.
Avec les autres méthodes de préconfiguration, vous devez dire à l'installateur
quel fichier charger au moment de l'amorçage de l'installateur.
On peut passer un paramètre au noyau soit au moment de l'amorçage soit en modifiant
le fichier de configuration du programme d'amorçage (par exemple
syslinux.cfg) et en ajoutant le paramètre à la fin des lignes
append
.
Si vous avez indiqué le fichier de préconfiguration dans le fichier de configuration
du programme d'amorçage, il est possible de modifier la configuration pour ne pas avoir à
appuyer sur la touche Entrée
pour lancer l'installateur.
Avec syslinux, il suffit de mettre le délai d'attente à 1 dans le fichier
syslinux.cfg.
Pour être sûr que l'installateur charge le bon fichier de préconfiguration
vous pouvez indiquer une somme de contrôle pour ce fichier. Cette somme doit
être pour l'instant de type md5sum. Quand elle est spécifiée, elle doit correspondre
au fichier sinon l'installateur refusera de charger le fichier.
Paramètres à indiquer :
- quand l'amorçage se fait sur le réseau :
preseed/url=http://host/path/to/preseed.cfg
preseed/url/checksum=5da499872becccfeda2c4872f9171c3d
- quand l'amorçage se fait sur un cédérom modifié :
preseed/file=/cdrom/preseed.cfg
preseed/file/checksum=5da499872becccfeda2c4872f9171c3d
- quand l'amorçage se fait sur une clé USB (le fichier
est dans le répertoire racine de la clé) :
preseed/file=/hd-media/preseed.cfg
preseed/file/checksum=5da499872becccfeda2c4872f9171c3d
Il est possible de raccourcir preseed/url en url
et preseed/file en file si vous les
passez en paramètres d'amorçage.
Utiliser les paramètres d'amorçage pour préconfigurer des questions
Quand on ne peut pas utiliser un fichier de préconfiguration pour préconfigurer
certaines étapes, on peut quand même automatiser l'installation car il est possible
de passer des paramètres au noyau sur la ligne de commande.
Même si l'on ne veut pas se servir de la préconfiguration, on peut utiliser
les paramètres d'amorçage pour fournir une réponse à une question particulière.
Des exemples sont donnés ailleurs dans ce manuel.
Pour toutes les variables listées dans les exemples,
il suffit d'indiquer une paire de type
chemin/vers/variable=valeur.
Quand une valeur est destinée à la configuration de paquets du système cible, il est nécessaire
d'ajouter le propriétaire
Le propriétaire d'une variable debconf (ou d'une question) est le paquet qui contient
la question correspondante. Les variables utilisées par l'installateur sont la
propriété de d-i
. Variables et questions peuvent avoir plusieurs
propriétaires, ce qui aide à déterminer si elles peuvent être supprimées de la
base de données lorsqu'un paquet est purgé.
de la variable :
propriétaire:chemin/vers/variable=valeur.
Si vous n'indiquez pas de propriétaire, la valeur de la variable ne sera pas copiée
dans la base de données debconf du système cible et ne sera pas utilisée pendant la
configuration des paquets.
Préconfigurer une question de cette manière signifie que la question ne
sera pas posée. Si l'on veut à la fois donner une valeur par défaut et poser la
question, il faut utiliser l'opérateur ?=
au lieu de =
.
Voyez .
Certaines des variables qui sont fréquemment définies à l'invite du démarrage
possèdent des alias plus courts. Quand un alias est disponible, les exemples de
cette annexe l'utilise au lieu de la variable complète. Ainsi la variable
preseed/url possède l'alias url et elle permet
de raccourcir les URL à utiliser. Un autre exemple est l'alias tasks,
qui représente tasksel:tasksel/first.
Dans les paramètres d'amorçage, --
possède une signification
spéciale. Tous les paramètres du noyau placés après le dernier ensemble de deux tirets
seront copiés dans la configuration du programme d'amorçage (si l'installateur le permet).
Il se peut que ces deux tirets, --
, soient déjà présents
dans les paramètres d'amorçage par défaut.
L'installateur filtrera automatiquement les options qu'il reconnaît, comme par exemple
les options de préconfiguration.
Il faut savoir que le noyau Linux (version 2.6.9 et au delà) accepte un maximum de 32 options
ligne de commandes et 32 variables d'environnement. Les options ajoutées
par l'installateur sont comprises dans ces chiffres. S'il y a dépassement,
le noyau panique. Les précédents noyaux acceptaient moins d'options.
On peut sans risque supprimer certaines options par défaut, comme
vga=normal. Cela permet de rajouter autant d'options
pour la préconfiguration.
Il n'est pas toujours possible d'indiquer des valeurs contenant des espaces
dans les paramètres d'amorçage, même encadrés par des guillemets.
Le mode Auto
En combinant certaines fonctionnalités de l'installateur Debian, il est
possible d'écrire des lignes de commandes très simples qui automatiseront
toutes vos installations, aussi complexes soient-elles. Voici quelques exemples
à utiliser à l'invite d'amorçage :
auto url=autoserver
On suppose qu'un serveur DHCP permettra que autoserver puisse
être résolu par un serveur DNS, en ajoutant peut-être un domaine local s'il est donné par le
serveur DHCP.
Si le site, dont le domaine est example.com, possède un serveur
DHCP correctement configuré, alors le fichier de préconfiguration recherché serait
trouvé à l'URL http://autoserver.example.com/d-i/&releasename;/./preseed.cfg.
La partie adresse (d-i/&releasename;/./preseed.cfg) provient de
auto-install/defaultroot qui contient
le répertoire &releasename; par défaut. Il sera ainsi possible
dans de prochaines versions d'indiquer un nom de code particulier, ce qui permettra des
migrations contrôlées. L'élément /./ indique une racine relative
à laquelle rattacher les chemins (à utiliser avec preseed/include et preseed/run).
On peut ainsi indiquer des fichiers soit avec une URL complète, chemin commençant par
/, soit avec un chemin relatif à l'endroit où a été trouvé le dernier fichier de
préconfiguration. Cela permettra d'écrire des scripts portables où une
hiérarchie complète de scripts pourra être déplacée à un nouvel endroit sans être
détruite. Par exemple, on pourra déplacer des fichiers d'un serveur web sur une clé USB.
Si le fichier de préconfiguration définit preseed/run comme
/scripts/late_command.sh, le fichier sera cherché à
http://autoserver.example.com/d-i/&releasename;/./scripts/late_command.sh.
S'il n'existe pas de serveur DHCP ou DNS, ou si vous ne voulez pas utiliser
le chemin par défaut du fichier preseed.cfg,
vous pouvez toujours utiliser une url explicite. Et si vous n'utilisez pas l'élément
/./, le fichier sera rattaché au troisième / de l'URL.
Voici un exemple qui demande une gestion minimale du réseau :
auto url=http://192.168.1.2/path/to/mypreseed.file
Cela fonctionne ainsi :
Si l'URL n'a pas de protocole, HTTP est supposé,
si le domaine n'a pas de point, le domaine donné par DHCP lui sera ajouté
et
s'il n'y a pas de / après le domaine, le chemin par défaut
est ajouté.
En outre, vous pouvez indiquer des paramètres qui n'affectent pas directement
l'installateur Debian mais qui peuvent être passés à des scripts spécifiés dans
les éléments preseed/run du fichier de préconfiguration
chargé. Pour l'instant, le seul exemple est auto-install/classes,
avec l'alias classes. Exemple :
auto url=example.com classes=class_A;class_B
Une classe peut par exemple dénoter le type de système à installer ou
la locale à utiliser.
Il est bien sûr possible d'étendre ce concept. Dans ce cas, il est raisonnable
d'utiliser l'espace de nom de auto-install. On peut avoir par exemple
un auto-install/style qui sera utilisé dans les scripts.
Si vous en éprouvez le besoin, veuillez envoyer un courriel à la liste
debian-boot@lists.debian.org pour que nous puissions éviter des conflits
d'espace de noms et, qui sait ? que nous ajoutions un alias pour vos paramètres.
Le paramètre auto n'est pas encore défini partout.
Mais il suffit d'ajouter les deux paramètres
auto=true priority=critical sur la ligne de commande du
noyau. Le paramètre auto est un alias pour
auto-install/enable. Quand il vaut true, son effet est de retarder
les questions sur la locale et le clavier pour qu'elles puissent être préconfigurées.
Le paramètre priority est un alias pour debconf/priority.
Quans sa valeur est critical, les questions avec une priorité plus basse
sont évitées.
Voici d'autres options intéressantes pour automatiser une installation avec DHCP :
interface=auto netcfg/dhcp_timeout=60. Elles permettent de
choisir la carte réseau et de patienter pour l'obtention d'une réponse du serveur DHCP.
Il existe un exemple d'utilisation très poussée de la préconfiguration, avec des
scripts et des classes, sur le site web de son
développeur. Des exemples sont donnés d'effets très intéressants obtenus par
un usage créatif de la préconfiguration.
Alias utiles avec la préconfiguration
Voici des alias utiles avec la préconfiguration (mode auto).
Il faut remarquer que ce sont simplement des alias pour les noms des questions.
Vous devez toujours leur donner des valeurs, comme par exemple,
auto=true ou interface=eth0.
autoauto-install/enable
classesauto-install/classes
fbdebian-installer/framebuffer
languagedebian-installer/language
countrydebian-installer/country
localedebian-installer/locale
prioritydebconf/priority
filepreseed/file
urlpreseed/url
interfacenetcfg/choose_interface
hostname netcfg/get_hostname
domainnetcfg/get_domain
protocolmirror/protocol
suitemirror/suite
Utiliser un serveur DHCP pour indiquer les fichiers de préconfiguration
Il est aussi possible d'utiliser DHCP pour spécifier un fichier à télécharger sur le réseau.
DHCP permet d'indiquer un nom de fichier. Normalement ce fichier sert à un amorçage sur
le réseau. S'il s'agit d'une URL, le système d'installation qui permet
une préconfiguration de type network téléchargera le fichier et l'utilisera comme
fichier de préconfiguration. Voici un exemple montrant comment configurer le
fichier dhcpd.conf appartenant à la version 3 du serveur ISC DHCP
(paquet debian dhcp3-server).
if substring (option vendor-class-identifier, 0, 3) = "d-i" {
filename "http://host/preseed.cfg";
}
Remarquez que l'exemple précédent n'autorise le fichier qu'aux clients DHCP
qui s'identifient comme « d-i ». Les autres clients DHCP ne sont pas affectés.
Vous pouvez aussi mettre le texte dans un paragraphe à destination d'un seul hôte
pour ne pas préconfigurer toutes les installations faites dans votre réseau.
Une bonne façon d'utiliser cette technique est de ne préconfigurer que les valeurs
liées à votre réseau, par exemple le nom de votre miroir Debian. De cette manière
les installations utilisent automatiquement le bon miroir et la suite de l'installation
peut se faire interactivement. Il faut être très prudent si l'on veut automatiser
toute l'installation avec une préconfiguration de type DHCP.
Créer un fichier de préconfiguration
Le format de ce fichier est celui de la commande
debconf-set-selections. Chaque ligne est de cette forme :
<propriétaire> <nom de la question> <type de la question> <valeur>
Voici quelques règles pour écrire un fichier de préconfiguration.
Un seul espace (ou tabulation) autorisé entre le type et la valeur.
Tout autre espace sera considéré comme appartenant à la valeur.
Une ligne peut être divisée en ajoutant une barre oblique inverse
(\
) pour signifier la continuation de la ligne.
Il vaut mieux couper la ligne après le nom de la question.
Ce n'est pas très heureux de la couper entre le type et la valeur. Les lignes coupées
seront réunies en une seule ligne et tous les espaces superflus condensés en un seul.
Le propriétaire des variables debconf utilisées dans l'installateur lui-même
doit être d-i
. Pour les variables utilisées dans le système installé,
le propriétaire doit correspondre au nom du paquet qui contient ces variables.
Seules les variables dont le propriétaire n'est pas d-i
sont
conservées dans la base de données debconf du système installé.
La plupart des valeurs doivent être en anglais et non pas en français. Mais il existe
des valeurs, dans partman par exemple, qui doivent être données
en français.
Certaines valeurs reçoivent du code comme valeur au lieu du texte anglais qui
est affiché pendant l'installation.
Pour créer le fichier de préconfiguration, la méthode la plus facile est
de travailler à partir du fichier d'exemple dans .
Une autre méthode est de faire une installation puis, après le redémarrage,
d'utiliser la commande debconf-get-selections du paquet
debconf-utils pour copier la base de données debconf et
la base de données cdebconf de l'installateur dans un fichier :
$ debconf-get-selections --installer > fichier
$ debconf-get-selections >> fichier
Cependant ce fichier contiendra des éléments qui ne peuvent pas être
préconfigurés et il vaut mieux utiliser le fichier d'exemple.
Cette méthode est fondée sur le fait qu'à la fin de l'installation la base
de données cdebconf de l'installateur est sauvegardée dans le fichier
/var/log/installer/cdebconf. Mais cette base peut contenir des
données sensibles et par défaut elle n'est lisible que par le superutilisateur.
Le répertoire /var/log/installer et tous ses fichiers sera détruit
si vous purgez
le paquet installation-report.
Pour examiner les valeurs données aux variables, on peut utiliser nano
et consulter les fichiers dans /var/lib/cdebconf pendant l'installation.
Regardez templates.dat pour les variables et
questions.dat pour les valeurs actuelles et les valeurs affectées
aux variables.
Pour vérifier que votre fichier de préconfiguration est correct avant de faire une
installation, vous pouvez utiliser la commande
debconf-set-selections -c preseed.cfg.
Contenu du fichier de préconfiguration (pour &releasename;)
Les éléments de configuration utilisés dans cette annexe sont aussi disponibles en tant que
fichier dans &urlset-example-preseed;.
Les exemples donnés ici sont valables pour l'architecture Intel x86.
Si vous utilisez une autre architecture, certains exemples, comme la préconfiguration
du clavier ou du programme d'amorçage, ne seront pas corrects et vous devrez les
modifier avec les valeurs adéquates.
Localisation
Choisir la langue et le pays ne fonctionne qu'avec une préconfiguration de type initrd.
Pour les autres formes de préconfiguration, le fichier de préconfiguration n'est chargé
qu'après que les questions ont été posées.
Une locale peut être choisie pour indiquer à la fois la langue et le pays.
Toute combinaison d'une langue reconnue par l'installateur et d'un pays valable
est acceptée. Si la combinaison ne forme pas une locale valable, l'installateur
choisira automatiquement une locale correspondant à la langue sélectionnée.
Pour indiquer une locale sous forme de paramètre d'amorçage, écrivez :
locale=fr_FR.
Cette méthode, très simple à utiliser, ne permet pas de préconfigurer
toutes les combinaisons possibles de pays de langue et de locale
Si la valeur de locale est préconfigurée avec
en_NL, la locale du système installé sera
par défaut en_US.UTF-8. Si la locale voulue est
en_GB.UTF-8, il faudra préconfigurer les valeurs
individuellement.
.
Ces valeurs peuvent être préconfigurées individuellement. La langue et
le pays peuvent être spécifiés en tant que paramètres d'amorçage.
# Préconfigurer la locale seule définit la langue, le pays et la locale.
d-i debian-installer/locale string en_US
# Les valeurs peuvent être préconfigurées individuellement.
#d-i debian-installer/language string en
#d-i debian-installer/country string NL
#d-i debian-installer/locale string en_GB.UTF-8
# On peut aussi demander la création d'autres locales.
#d-i localechooser/supported-locales en_US.UTF-8, nl_NL.UTF-8
La configuration du clavier consiste à déclarer son architecture et la carte clavier.
La plupart du temps le type est correctement détecté et il n'y a pas besoin de
le préconfigurer. La carte clavier doit être connue par l'installateur debian et
être compatible avec le type du clavier.
# Choix du clavier.
#d-i console-tools/archs select at
d-i console-keymaps-at/keymap select fr
# Une architecture différente
#d-i console-keymaps-usb/keymap select mac-usb-us
Pour éviter la configuration du clavier, préconfigurez
console-tools/archs avec
skip-config.
La carte clavier du noyau restera active.
Les modifications apportées à la gestion des entrées par les noyaux 2.6 ont rendu presque
obsolète l'architecture des claviers. Normalement, une carte clavier PC
(at) devrait être sélectionnée.
Configuration du réseau
Bien sûr, si vous récupérez le fichier de préconfiguration sur le réseau,
cela ne marchera pas ! Mais c'est parfait si vous amorcez à partir d'un
cédérom ou d'une clé USB. Vous pouvez aussi ajouter des paramètres réseau
aux paramètres du noyau si vous récupérez le fichier de préconfiguration
sur le réseau.
Si, quand vous amorcez par le réseau, vous avez besoin d'une interface particulière
avant de charger le fichier de préconfiguration, utilisez un paramètre comme celui-ci :
interface=eth1.
Quand vous utilisez la préconfiguration de type network
(avec preseed/url
), il n'est pas possible normalement de préconfigurer le réseau.
Cependant on peut utiliser l'astuce suivante.
Pour définir par exemple l'adresse de l'interface réseau, il suffit de
forcer la configuration du réseau à s'exécuter une nouvelle fois après que le
fichier de préconfiguration a été chargé. Le script preseed/run
suivant
fera l'affaire :
killall.sh; netcfg
Les variables debconf suivantes traitent de la configuration du réseau.
# Interdire toute configuration réseau. C'est utile pour des installations
# à partir de cédérom sur des machines sans réseau. Les questions et les avertissements
# à propos du réseau ainsi que les temps d'attente sont fastidieux.
#d-i netcfg/enable boolean false
# Netcfg choisira une interface connectée si possible. Cela empêchera d'afficher
# une liste s'il y a plusieurs interfaces.
d-i netcfg/choose_interface select auto
# Pour utiliser une interface particulière :
#d-i netcfg/choose_interface select eth1
# Quand le serveur dhcp est lent et que l'installateur s'arrête pour l'attendre,
# ceci peut être utile :
#d-i netcfg/dhcp_timeout string 60
# Si vous préférez configurer vous-même le réseau, décommentez cette ligne et
# les lignes suivantes sur la configuration du réseau.
#d-i netcfg/disable_dhcp boolean true
# Si vous voulez que le fichier de préconfiguration fonctionne aussi bien
# avec que sans serveur dhcp, décommentez ces lignes et les lignes sur la
# configuration du réseau.
#d-i netcfg/dhcp_failed note
#d-i netcfg/dhcp_options select Configure network manually
# Configuration du réseau.
#d-i netcfg/get_nameservers string 192.168.1.1
#d-i netcfg/get_ipaddress string 192.168.1.42
#d-i netcfg/get_netmask string 255.255.255.0
#d-i netcfg/get_gateway string 192.168.1.1
#d-i netcfg/confirm_static boolean true
# Remarquez que les valeurs données par DHCP, nom de domaine ou nom de
# machine, prennent le pas sur les valeurs déclarées ici. Cependant,
# cette déclaration empêche que les questions ne soient posées même si les
# valeurs viennent de dhcp.
d-i netcfg/get_hostname string unassigned-hostname
d-i netcfg/get_domain string unassigned-domain
# Supprimer le dialogue irritant sur la clé WEP.
d-i netcfg/wireless_wep string
# Et l'étonnant nom de machine DHCP que certains FAI utilisent comme mot de
# passe.
#d-i netcfg/dhcp_hostname string radish
# Si pour le réseau ou pour un autre matériel vous avez besoin d'un microprogramme
# (firmware
) non libre, vous pouvez forcer l'installateur à le télécharger,
# en évitant la demande de confirmation.
# Vous pouvez aussi désactiver la question en mettant ce paramètre à false
.
#d-i hw-detect/load_firmware boolean true
La commande netcfg détermine automatiquement le masque réseau quand
la variable netcfg/get_netmask n'est pas préconfigurée. Quand c'est le cas,
cette variable doit être positionnée à seen pour les installations automatiques.
De même, la commande netcfg choisit une adresse convenable si la
variable netcfg/get_gateway n'est pas définie. Ainsi, pour ne pas utiliser
de passerelle, vous pouvez positionner cette variable à none
.
Console réseau
# Pour utiliser le composant network-console
et faire une installation
# par SSH, vous pouvez vous servir des commandes suivantes. Elles n'ont de sens que si
# vous avez l'intention de poursuivre l'installation manuellement
.
#d-i anna/choose_modules string network-console
#d-i network-console/password password r00tme
#d-i network-console/password-again password r00tme
Valeurs pour les miroirs
Selon la méthode d'installation choisie, vous pouvez utiliser un miroir
pour installer le système de base, pour télécharger des composants supplémentaires
de l'installateur et pour
configurer le fichier /etc/apt/sources.list.
Le paramètre mirror/suite détermine la distribution du
système à installer.
Le paramètre mirror/udeb/suite détermine la distribution
des composants supplémentaires de l'installateur. On s'en sert uniquement
quand ces composants sont récupérés sur le réseau et qu'ils doivent correspondre
à la distribution utilisée pour construire l'initrd nécessaire à la méthode
d'installation. En général, il n'est pas nécessaire de donner une valeur
à ce paramètre car l'installateur la détermine automatiquement.
# Si vous utilisez ftp, il n'est pas nécessaire d'indiquer la chaîne mirror/country.
#d-i mirror/protocol string ftp
d-i mirror/country string manual
d-i mirror/http/hostname string &archive-mirror;
d-i mirror/http/directory string /debian
d-i mirror/http/proxy string
# Distribution à installer.
#d-i mirror/suite string testing
# Distribution à utiliser pour charger les composants de l'installateur (facultatif).
#d-i mirror/udeb/suite string testing
Configuration du fuseau horaire
# Cette commande permet de régler l'horloge matérielle sur UTC :
d-i clock-setup/utc boolean true
# Vous pouvez mettre toute valeur acceptée pour $TZ.
# Voyez ce que contient /usr/share/zoneinfo/ pour les valeurs possibles.
d-i time/zone string Europe/Paris
# La ligne suivante autorise l'utilisation de NTP pour régler l'horloge pendant l'installation :
d-i clock-setup/ntp boolean true
# Le serveur NTP à utiliser. Le serveur par défaut est presque toujours correct.
#d-i clock-setup/ntp-server string ntp.example.com
Partitionnement
Préconfigurer le partitionnement du disque dur est limité aux possibilités offertes
par partman-auto. Vous pouvez partitionner un disque entier
ou seulement un espace libre sur ce disque. La disposition du disque peut être
indiquée par un schéma prédéfini, un schéma inclus dans un fichier de schémas ou un
schéma mis dans le fichier de préconfiguration.
La préconfiguration de schémas complexes de partitionnement, utilisant
RAID, LVM ou le chiffrage, est possible mais sans la flexibilité
offerte lors d'une installation standard.
Les exemples donnés par la suite n'offrent qu'une information
élémentaire sur l'utilisation des schémas. Pour des précisions,
consultez les fichiers
partman-auto-recipe.txt et
partman-auto-raid-recipe.txt qui font partie du
paquet debian-installer.
Ces deux fichiers sont aussi disponibles dans le répertoire source
de
&d-i;.
Il faut noter que les fonctionnalités disponibles peuvent changer d'une
version à l'autre de l'installateur.
L'identification des disques dépend de l'ordre de chargement des pilotes des
disques. Si le système possède plusieurs disques, assurez-vous que le bon
sera choisi avant de préconfigurer son partitionnement.
Exemples de partionnement
# Si le système possède un espace libre, vous pouvez ne partitionner que cet
# espace.
# Mais il faut que partman-auto/method (ci-dessous) ne soit pas définie.
#d-i partman-auto/init_automatically_partition select biggest_free
# Vous pouvez aussi choisir un disque entier. Si le système ne possède
# qu'un seul disque, l'installateur le choisira automatiquement. Si le
# système possède plusieurs disques, le nom du disque doit être
# donné selon le format traditionnel (par exemple, /dev/hda ou
# /dev/sda, mais pas /dev/discs/disc0/disc).
# Par exemple, pour utiliser le premier disque SCSI/SATA :
#d-i partman-auto/disk string /dev/sda
# Il faudra aussi indiquer la méthode à utiliser.
# Actuellement les méthodes disponibles sont :
# - regular : utilisation des types de partition habituels.
# - lvm : utilisation de LVM pour le partitionnement du disque.
# - crypto : utilisation de LVM à l'intérieur d'une partition chiffrée.
d-i partman-auto/method string lvm
# Si l'un des disques à partitionner automatiquement contient une ancienne
# configuration LVM, l'utilisateur recevra normalement un avertissement.
# Cet avertissement peut être évité :
d-i partman-lvm/device_remove_lvm boolean true
# De même pour un Raid logiciel existant déjà :
d-i partman-md/device_remove_md boolean true
# Et aussi pour la confirmation concernant la création de partitions lvm :
d-i partman-lvm/confirm boolean true
# Vous pouvez choisir l'un des trois schémas prédéfinis...
# - atomic: tous les fichiers dans une seule partition
# - home: partition /home distincte
# - multi: partitions /home, /usr, /var, et /tmp séparées
d-i partman-auto/choose_recipe select atomic
# ...ou donner vous-même votre schéma.
# Si vous avez la possibilité d'obtenir un schéma dans l'environnement de
# l'installateur, vous pouvez simplement pointer sur lui.
#d-i partman-auto/expert_recipe_file string /hd-media/recipe
# Sinon, vous pouvez mettre un schéma dans le fichier de préconfiguration
# (une seule ligne logique). L'exemple suivant crée une petite partition
# /boot, une partition swap convenable, et utilise le reste de l'espace libre
# pour la partition racine :
#d-i partman-auto/expert_recipe string \
# boot-root :: \
# 40 50 100 ext3 \
# $primary{ } $bootable{ } \
# method{ format } format{ } \
# use_filesystem{ } filesystem{ ext3 } \
# mountpoint{ /boot } \
# . \
# 500 10000 1000000000 ext3 \
# method{ format } format{ } \
# use_filesystem{ } filesystem{ ext3 } \
# mountpoint{ / } \
# . \
# 64 512 300% linux-swap \
# method{ swap } format{ } \
# .
# Une documentation complète sur le format des schémas se trouve dans le
# fichier partman-auto-recipe.txt, disponible dans le
# paquet 'debian-installer' ou dans les sources de l'installateur.
# On trouve aussi dans ce document la manière d'indiquer les étiquettes
# de systèmes de fichiers, les noms de groupes de volumes ainsi que les
# noms de périphériques physiques à inclure dans les groupes de volumes.
# Si vous avez indiqué la méthode à utiliser, partman créera automatiquement
# les partitions sans demander de confirmation.
d-i partman-partitioning/confirm_write_new_label boolean true
d-i partman/choose_partition select finish
d-i partman/confirm boolean true
d-i partman/confirm_nooverwrite boolean true
Partitionnement et RAID logiciel
Il est aussi possible de préconfigurer le partitionnement d'un RAID logiciel.
Les niveaux 0, 1, 5, 6 et 10 sont acceptés, de même que la création d'ensemble dégradé et
de périphériques de rechange.
Si vous utilisez RAID 1, vous pouvez préconfigurer grub pour qu'il s'installe sur tous
les périphériques de l'ensemble, voyez .
Il est facile de se tromper avec ce type de partitionnement automatique.
C'est aussi une nouvelle fonctionnalité qui a été relativement peu testée par les développeurs
de l'installateur. Il revient à chacun de trouver les bonnes formules.
Consultez le fichier /var/log/syslog
si vous rencontrez des problèmes.
# La méthode à indiquer est "raid".
#d-i partman-auto/method string raid
# Indiquez les disques à partitionner. Ils auront tous les mêmes caractéristiques,
# et donc cela ne fonctionnera que s'ils ont tous la même taille.
#d-i partman-auto/disk string /dev/sda /dev/sdb
# Ensuite, indiquez les partitions physiques à utiliser.
#d-i partman-auto/expert_recipe string \
# multiraid :: \
# 1000 5000 4000 raid \
# $primary{ } method{ raid } \
# . \
# 64 512 300% raid \
# method{ raid } \
# . \
# 500 10000 1000000000 raid \
# method{ raid } \
# .
# Enfin vous devez indiquer comment seront utilisées les partitions que
# vous venez de définir. N'oubliez pas de donner les bons numéros pour
# les partitions logiques. Les niveaux RAID 0, 1, 5, 6 et 10 sont acceptés.
# Les noms des périphériques sont séparés par un caractère « # ».
# Paramètres :
# <raidtype> <devcount> <sparecount> <fstype> <mountpoint> \
# <devices> <sparedevices>
#d-i partman-auto-raid/recipe string \
# 1 2 0 ext3 / \
# /dev/sda1#/dev/sdb1 \
# . \
# 1 2 0 swap - \
# /dev/sda5#/dev/sdb5 \
# . \
# 0 2 0 ext3 /home \
# /dev/sda6#/dev/sdb6 \
# .
# Une documentation complète se trouve dans le
# fichier partman-auto-raid-recipe.txt, disponible dans le
# paquet 'debian-installer' ou dans les sources de l'installateur.
# Pour que partman partitionne automatiquement sans demander de confirmation :
d-i partman-md/confirm boolean true
d-i partman-partitioning/confirm_write_new_label boolean true
d-i partman/choose_partition select finish
d-i partman/confirm boolean true
d-i partman/confirm_nooverwrite boolean true
Contrôler le montage des partitions
Les systèmes de fichiers sont normalement montés en utilisant une clé appelée
identifiant unique universel, UUID. Même si le nom du périphérique change, cet identifiant
permet de monter le système de fichiers sur le bon périphérique. La lecture de ces identifiants est difficile.
Aussi l'installateur peut monter des systèmes de fichiers en utilisant les noms traditionnels
des périphériques ou les étiquettes que vous leur avez attribuées.
Quand vous demandez un montage par étiquette, tout système de fichiers sans étiquette
sera monté en utilisant un UUID.
Pour les périphériques dont les noms sont stables, comme les volumes logiques LVM,
les noms traditionnels seront toujours utilisés à la place des UUID.
les noms traditionnels des périphériques peuvent changer en fonction de l'ordre dans lequel
ils sont découverts par le noyau au moment du démarrage. Un système de fichiers
peut être ainsi monté sur le mauvais périphérique.
De même les étiquettes peuvent créer des conflits si vous branchez un nouveau disque ou
un périphérique USB. Si cela arrive, le comportement du système devient aléatoire.
# Par défaut, les UUID sont utilisés, mais vous pouvez choisir "traditional" pour
# utiliser les noms traditionnels des périphériques, ou "label" pour utiliser des étiquettes.
# En l'absence d'étiquette, l'UUID est utilisé.
#d-i partman/mount_style select uuid
Installation du système de base
Peu d'éléments peuvent être préconfigurés à cette étape de l'installation.
Les seules questions posées concernent l'installation du noyau.
# Configurer APT pour empêcher l'installation des paquets recommandés.
# Cette option qui peut conduire à un sytème incomplet est réservée à des
# utilisateurs expérimentés.
#d-i base-installer/install-recommends boolean false
# Choix du générateur initramfs pour créer l'initrd des noyaux 2.6.
#d-i base-installer/kernel/linux/initramfs-generators string yaird
# Version du noyau à installer (nom du paquet). Utilisez none si vous ne voulez pas
# installer de noyau.
#d-i base-installer/kernel/image string linux-image-2.6-486
Configuration des comptes
Le mot de passe de root
et le nom et le mot de passe d'un premier utilisateur
peuvent être préconfigurés. Pour les mots de passe, vous pouvez utiliser
simplement du texte ou bien utiliser le hachage MD5.
Il faut être conscient que la préconfiguration des mots de passe n'est pas
entièrement sécurisée. On peut en effet lire le fichier de préconfiguration
quand on y a accès et donc connaître les mots de passe. Le hachage MD5 semble
meilleur en termes de sécurité. Cependant il peut donner un faux sentiment de sécurité
car un accès au hachage MD5 permet les attaques en force.
# Ne pas créer de compte root (l'utilisateur ordinaire utilisera sudo).
#d-i passwd/root-login boolean false
# On peut aussi ne pas créer de compte d'utilisateur.
#d-i passwd/make-user boolean false
#Le mot de passe de root en clair...
#d-i passwd/root-password password r00tme
#d-i passwd/root-password-again password r00tme
# ... ou chiffré avec un hachage MD5
#d-i passwd/root-password-crypted password [MD5 hash]
# Vous pouvez aussi présélectionner le nom de l'utilisateur et son identifiant
# de connexion
#d-i passwd/user-fullname string Utilisateur Debian
#d-i passwd/username string debian
# Mot de passe de l'utilisateur en clair...
#d-i passwd/user-password password insecure
#d-i passwd/user-password-again password insecure
# ... ou chiffré avec un hachage MD5
#d-i passwd/user-password-crypted password [MD5 hash]
# Préciser l'UID du premier utilisateur.
#d-i passwd/user-uid string 1010
# Le compte sera ajouté à certains groupes. Pour contrôler ces groupes,
# utilisez cette ligne par exemple :
#d-i passwd/user-default-groups string audio cdrom video
Les variables passwd/root-password-crypted et
passwd/user-password-crypted peuvent être aussi
préconfigurées avec la valeur !
. Dans ce cas, l'identifiant
correspondant est désactivé. Cette méthode convient pour le compte root. Mais
il faut pouvoir autoriser la gestion administrative ou la connexion de root d'une
autre manière, par exemple authentification avec clé SSH, ou sudo.
Un hachage MD5 pour le mot de passe peut être obtenu de la manière suivante :
$ printf "r00tme" | mkpasswd -s -m md5
Configuration d'Apt
La création du fichier /etc/apt/sources.list
et les principales options de configuration se font automatiquement à partir
de la méthode d'installation choisie et des réponses aux précédentes questions.
Vous pouvez aussi ajouter d'autres sources (locales par exemple).
# Vous pouvez installer des logiciels des distributions non-free et contrib.
#d-i apt-setup/non-free boolean true
#d-i apt-setup/contrib boolean true
# Décommentez cette ligne si vous n'utilisez pas de miroir sur le réseau.
#d-i apt-setup/use_mirror boolean false
# Choisissez les services de mise à jour et les miroirs à utiliser.
# Les valeurs ci-après sont les valeurs par défaut :
#d-i apt-setup/services-select multiselect security, volatile
#d-i apt-setup/security_host string security.debian.org
#d-i apt-setup/volatile_host string volatile.debian.org
# Autres sources disponibles, local[0-9]
#d-i apt-setup/local0/repository string \
# http://local.server/debian stable main
#d-i apt-setup/local0/comment string local server
# Activer des lignes deb-src
#d-i apt-setup/local0/source boolean true
# URL de la clé publique de la source locale. Vous devez indiquer une clé ; sinon
# apt se plaindra que la source n'est pas authentifiée et laissera la ligne du
# fichier sources.list en commentaire.
#d-i apt-setup/local0/key string http://local.server/key
# Par défaut, l'installateur demande que les dépôts soient authentifiés par
# une clé gpg connue. On peut se servir de cette commande pour désactiver
# cette authentification. Attention : commande non sécurisé et non recommandée.
#d-i debian-installer/allow_unauthenticated boolean true
Choix des paquets
Vous pouvez installer toute combinaison de tâches parmi celles disponibles.
Pour l'heure, les tâches disponibles sont les suivantes :
standard
desktop
gnome-desktop
kde-desktop
web-server
print-server
dns-server
file-server
mail-server
sql-database
laptop
Vous pouvez aussi choisir de n'installer aucune tâche et forcer l'installation de paquets
par un autre moyen.
Il est recommandé de toujours inclure la tâche standard.
Si vous voulez installer des paquets particuliers en plus des paquets installés par
les tâches, vous pouvez utiliser le paramètre pkgsel/include.
Séparez les valeurs par des virgules ou des espaces. Vous pouvez ainsi l'utiliser
facilement sur la ligne de commande du noyau.
#tasksel tasksel/first multiselect standard, web-server
# Si vous sélectionnez la tâche desktop, vous pouvez installer les environnements kde ou xfce
# au lieu de l'environnement gnome.
#tasksel tasksel/desktop multiselect kde, xfce
# Paquets supplémentaires
#d-i pkgsel/include string openssh-server build-essential
# Mise à jour des paquets après debootstrap.
# Valeurs autorisées : none, safe-upgrade, full-upgrade
#d-i pkgsel/upgrade select none
# Certaines versions de l'installateur peuvent signaler les logiciels que vous avez installés
# et ceux que vous utilisez. Par défaut, rien n'est signalé. Mais l'envoi de rapport
# d'installation aide le projet à connaître les logiciels populaires.
#popularity-contest popularity-contest/participate boolean false
Installation du programme d'amorçage
# Grub est le programme d'amorçage par défaut (pour x86). Si vous préférez
# LILO, décommentez la ligne suivante :
#d-i grub-installer/skip boolean true
# Pour ne pas installer lilo, ni aucun autre programme d'amorçage, décommentez
# la ligne suivante :
#d-i lilo-installer/skip boolean true
# À quelques exceptions près qui concernent certains schémas inhabituels
# de partitionnement, GRUB 2 est le programme utilisé par défaut.
# Si vous avez absolument besoin de GRUB Legacy, décommentez la ligne
# suivante :
#d-i grub-installer/grub2_instead_of_grub_legacy boolean false
# Le paramètre suivant est sans danger : il installe grub sur le
# secteur d'amorçage principal s'il n'existe aucun autre système d'exploitation
# sur la machine.
d-i grub-installer/only_debian boolean true
# Ce paramètre installe grub sur le secteur d'amorçage principal (MBR) même s'il
# existe un autre système d'exploitation, ce qui est moins sûr car il pourrait
# ne pas savoir amorcer cet autre système.
d-i grub-installer/with_other_os boolean true
# Vous pouvez aussi l'installer ailleurs que dans le secteur d'amorçage
# principal. Décommentez et modifiez les lignes suivantes :
#d-i grub-installer/only_debian boolean false
#d-i grub-installer/with_other_os boolean false
#d-i grub-installer/bootdev string (hd0,0)
# Pour installer grub sur plusieurs disques :
#d-i grub-installer/bootdev string (hd0,0) (hd1,0) (hd2,0)
# Mot de passe facultatif pour grub, soit en clair (simple texte) :
#d-i grub-installer/password password r00tme
#d-i grub-installer/password-again password r00tme
# soit chiffré avec un hachage MD5, voyez grub-md5-crypt(8) :
#d-i grub-installer/password-crypted password [MD5 hash]
# Si le programme d'amorçage permet d'ajouter des paramètres d'amorçage au système installé,
# vous pouvez utiliser l'option suivante.
# Note : les options passées à l'installateur sont ajoutées automatiquement.
#d-i debian-installer/add-kernel-opts string nousb
Un mot de passe chiffré avec un hachage MD5 pour grub
peut être créé avec la commande grub-md5-crypt ou avec la commande
donnée dans l'exemple de .
Pour terminer l'installation
# Lors d'une installation à partir d'une console série, les consoles virtuelles (VT1-VT6)
# sont désactivées dans /etc/inittab. Décommentez la ligne suivante
# pour empêcher la désactivation.
#d-i finish-install/keep-consoles boolean true
# Pour éviter le dernier message disant que l'installation est terminée :
d-i finish-install/reboot_in_progress note
# Pour empêcher l'éjection du cédérom au moment du redémarrage,
# c'est utile parfois :
#d-i cdrom-detect/eject boolean false
# Pour arrêter l'installateur quand il a terminé, mais sans redémarrer
# le système installé :
#d-i debian-installer/exit/halt boolean true
# Pour éteindre la machine au lieu de simplement l'arrêter :
#d-i debian-installer/exit/poweroff boolean true
Les autres questions
# Selon les logiciels que vous avez installés et s'il y a eu des problèmes
# pendant le processus d'installation, d'autres questions peuvent être posées.
# Vous pouvez bien sûr les préconfigurer ! Pour obtenir la liste de toutes
# les questions possibles, faites une installation, et exécutez ces
# commandes :
# debconf-get-selections --installer > fichier
# debconf-get-selections >> fichier
Options complexes
Exécuter des commandes pendant l'installation
Une option très puissante offerte par les outils de préconfiguration est
la possibilité de lancer des commandes ou des scripts à certains moments
de l'installation.
# La préconfiguration de l'installation n'est pas sécurisée. Rien dans
# l'installateur ne vérifie que des dépassements de tampons ou des
# exploitations quelconques des valeurs données dans ce fichier n'ont pas lieu.
# N'utilisez que les fichiers dont vous connaissez la provenance !
# Pour tout dire, et parce que c'est en général utile, voici un
# moyen d'exécuter automatiquement une commande dans l'installateur.
# La première commande est exécutée aussi tôt que possible, juste après
# la lecture du fichier.
#d-i preseed/early_command string anna-install some-udeb
# Cette commande est exécutée juste avant que le partitionneur ne commence. Il peut être
# utile de préconfigurer le partitionneur en fonction de l'état des disques
# (qui ne sont peut-être pas visibles quand preseed/early_command est exécutée).
#d-i partman/early_command \
# string debconf-set partman-auto/disk "$(list-devices disk | head -n1)"
# Cette commande est exécutée juste avant que l'installation ne se termine,
# mais quand le répertoire /target est encore utilisable. Vous pouvez exécuter
# chroot /target et utiliser cet environnement directement ; ou bien vous
# pouvez utiliser les commandes apt-install et in-target pour installer des
# paquets et lancer des commandes dans le répertoire target.
#d-i preseed/late_command string apt-install zsh; in-target chsh -s /bin/zsh
Changer les valeurs par défaut avec la préconfiguration
Il est possible de changer la réponse par défaut à une question tout en
maintenant l'interrogation. Pour cela, le drapeau seen doit être
remis à false
après avoir modifié la valeur de la réponse.
d-i foo/bar string value
d-i foo/bar seen false
Il suffit de déclarer le paramètre preseed/interactive=true
au moment de l'amorçage pour obtenir le même effet pour
toutes les questions. Cela peut servir à tester le fichier de
préconfiguration.
Le propriétaire d-i
est utilisé uniquement pour les variables dont se sert
l'installateur. Pour des variables appartenant à des paquets installés sur le système cible,
il faut utiliser le nom du paquet. Consultez la note .
Si vous utilisez les paramètres d'amorçage pour la préconfiguration,
l'opérateur ?=
demande à l'installateur de poser la question
correspondante, c'est-à-dire,
foo/bar?=valeur
(ou propriétaire:foo/bar?=valeur).
Cela n'aura un effet que sur les paramètres qui correspondent à des questions qui
sont réellement affichées pendant l'installation et non pas sur les
paramètres internes
.
Chaîner les fichiers de préconfiguration
Vous pouvez inclure dans ce fichier d'autres fichiers de
préconfiguration. Toutes les valeurs de ces fichiers annuleront les
valeurs préexistantes. Vous pouvez par exemple mettre la configuration du
réseau dans un fichier et certaines configurations plus spécifiques dans
un autre fichier.
#Vous pouvez indiquer plus d'un fichier, en les séparant par des espaces ;
#tous seront chargés. Ces fichiers peuvent à leur tour contenir d'autres
#directives de préconfiguration ou d'inclusion. Notez que si les fichiers sont relatifs,
#ils seront pris dans le répertoire où se trouve le fichier qui les inclut.
#d-i preseed/include string x.cfg
# L'installateur peut vérifier la somme de contrôle des fichiers de
# préconfiguration avant de les utiliser. Pour le moment, cette somme doit être
# de type md5sum. Il faut lister les sommes de contrôle dans le même ordre
# que les fichiers à inclure.
#d-i preseed/include/checksum string 5da499872becccfeda2c4872f9171c3d
# D'une manière plus souple, cela exécute des commandes du shell et si le
# résultat donne les noms de ces fichiers, ils sont inclus.
#d-i preseed/include_command \
# string if [ "`hostname`" = bob ]; then echo bob.cfg; fi
# Plus encore, cela télécharge un programme et l'exécute. Le programme peut
# utiliser des commandes comme debconf-set pour manipuler la base de données de debconf.
# Il est possible de lister plusieurs scripts, séparés par des espaces.
# Il faut remarquer que si les fichiers sont indiqués de façon relative, ils
# seront cherchés dans le répertoire qui contient le fichier de préconfiguration qui les
# a lancés.
#d-i preseed/run string foo.sh
Il est aussi possible de chaîner une préconfiguration de type initrd
ou file avec une préconfiguration de type network.
Pour cela il faut déclarer preseed/url dans les fichiers précédents.
La préconfiguration network sera exécutée quand le réseau
fonctionnera. Soyez prudent car il y aura deux exécutions distinctes de la préconfiguration.
Cela signifie que vous pouvez exécuter à nouveau la commande preseed/early, la seconde fois
après la mise en œuvre du réseau.
installation-guide-20100518ubuntu10/fr/appendix/graphical.xml 0000644 0000000 0000000 00000010561 11403421772 020741 0 ustar
L'installateur graphique
La version graphique de l'installateur n'est disponible que sur
certaines architectures, dont &arch-title;. Les fonctionnalités
de l'installateur graphique sont essentiellement les mêmes que celles de
l'installateur en mode texte. Ils utilisent les mêmes programmes mais
l'interface est différente.
Malgré cette similitude, l'installateur graphique possède quelques avantages.
Le principal est qu'il reconnaît plus de langues, notamment celles qui utilisent
des jeux de caractères impossibles à afficher avec l'interface newt
.
Un autre avantage est la possibilité d'utiliser une souris. De même, plusieurs
questions peuvent être réunies dans un seul écran.
L'installateur graphique est disponible avec toutes les images CD et avec la
méthode d'installation hd-media
. Il peut être amorcé avec
l'option existante dans le menu d'amorçage.
Dans le menu Advanced options
, on peut choisir les modes
expert et rescue. Les méthodes précédentes,
installgui, expertgui et rescuegui
sont toujours disponibles au moment de l'amorçage si l'on sélectionne
l'option Help
.
Il est aussi possible d'amorcer sur le réseau une image de l'installateur graphique.
Et il existe une image ISO spéciale
L'image ISO mini peut être téléchargée sur un miroir
Debian, voyez . Cherchez
netboot/gtk/mini.iso.
, qui est utile surtout pour les tests.
Pour &arch-title;, seule une image ISO mini
est disponible
L'image ISO mini peut être téléchargée sur un miroir
Debian, voyez . Cherchez
netboot/gtk/mini.iso.
. Elle devrait fonctionner sur presque tous les systèmes PowerPC
qui possèdent une carte ATI, mais pas sur d'autres systèmes.
Comme pour l'installateur texte, il est possible d'ajouter des
paramètres d'amorçage au lancement de l'installateur graphique.
L'installateur graphique exige beaucoup plus de mémoire que l'installateur
texte : &minimum-memory-gtk;. S'il n'y a pas assez de mémoire,
l'installateur reviendra à l'interface newt
.
Si la quantité de mémoire du système est inférieure à &minimum-memory;,
il se peut que l'installateur graphique ne fonctionne plus mais que
l'installateur texte fonctionne encore. Pour des systèmes avec peu de
mémoire, il est recommandé d'utiliser l'installateur texte.
Utilisation de l'installateur graphique
Comme l'installateur graphique fonctionne de la même manière que
l'installateur texte, la suite de ce manuel vous servira de guide pour le
processus d'installation.
Si vous préférez le clavier à la souris, vous devez savoir deux choses.
Pour dérouler une liste (par exemple la liste des pays à l'intérieur des
continents) vous pouvez utiliser les touches + et
-. Pour les questions permettant plusieurs choix
(par exemple la sélection des tâches), vous devez d'abord appuyer le
bouton &BTN-CONT; après la sélection ; appuyer sur la
touche enter modifie une sélection, sans activer &BTN-CONT;.
Quand un dialogue propose une aide, un bouton Help
est affiché. Les informations sont alors accessibles avec ce bouton ou
bien en pressant la touche F1.
Pour changer de console, vous aurez besoin d'utiliser la touche
Ctrl, comme dans le système X Window. Par exemple,
pour passer sur VT2 où se trouve un interpréteur de commandes : Ctrl
Left Alt F2 . Et pour revenir sur l'installateur graphique
qui s'exécute sur la console VT5 :
Left Alt F5 .
installation-guide-20100518ubuntu10/fr/appendix/pppoe.xml 0000644 0000000 0000000 00000006515 11403421772 020136 0 ustar
Installer &debian; avec PPP sur Ethernet (PPPoE)
PPP sur Ethernet (PPPoE) est un protocole très utilisé dans certains pays pour
établir des connexions de type ADSL ou câble à un fournisseur d'accès à internet.
L'installateur ne permet pas une mise en place automatique de ce type de connexion mais
il est très facile de le faire soi-même.
Une connexion PPPoE établie pendant l'installation sera aussi disponible
pour le système installé après le réarmorçage. Consultez .
Pour pouvoir utiliser une connexion PPPoE pendant l'installation,
vous devez faire une installation avec l'une des images CD-ROM/DVD disponibles.
Il n'est pas possible d'utiliser une autre méthode d'installation, par exemple
netboot ou floppy.
Une installation avec PPPoE ressemble beaucoup à un autre type d'installation.
La suite du texte explique certaines différences.
Il faut amorcer l'installateur avec le paramètre
modules=ppp-udeb
Consultez pour savoir comment passer
un paramètre d'amorçage.
.
Ainsi le composant chargé de la mise en œuvre du protocole PPPoE
(ppp-udeb) sera exécuté automatiquement.
Ensuite suivez les étapes habituelles de l'installateur (sélection de la langue, du pays
et du clavier ; chargement de composants supplémentaires
Le composant ppp-udeb est chargé à ce moment-là.
Si vous faites une installation en mode expert
, priorité medium
ou low
, vous pouvez choisir vous-même le composant
au lieu de saisir un paramètre modules
à l'amorçage.
).
L'étape suivante est la détection du matériel réseau et des cartes Ethernet présentes.
Puis commence la mise en œuvre du protocole PPPoE. L'installateur examine
toutes les interfaces Ethernet détectées pour trouver un concentrateur PPPoE
(type de serveur qui gère les connexions PPPoE).
Il est possible que le concentrateur ne soit pas trouvé du premier coup.
Cela arrive parfois avec des réseaux lents ou surchargés ou avec des serveurs défectueux.
La plupart du temps, le deuxième essai réussira. Pour réessayer,
sélectionnez Configurer et lancer une connexion PPPoE dans
le menu principal de l'installateur.
Une fois le concentrateur trouvé, l'utilisateur doit indiquer son identifiant et son mot de
passe PPPoE.
L'installateur tente maintenant d'établir la connexion PPPoE.
Si tout est correct, la connexion est établie et l'installateur peut récupérer
des paquets sur internet. Si l'information donnée n'est pas correcte, l'installateur
s'arrête. On peut retenter la configuration en sélectionnant
l'entrée de menu Configurer et lancer une connexion PPPoE.
installation-guide-20100518ubuntu10/fr/appendix/random-bits.xml 0000644 0000000 0000000 00000000271 11132505656 021226 0 ustar
Informations diverses
&files.xml;
&chroot-install.xml;
&plip.xml;
&pppoe.xml;
&graphical.xml;
installation-guide-20100518ubuntu10/fr/appendix/plip.xml 0000644 0000000 0000000 00000012216 11132505656 017755 0 ustar
Installer &debian; grâce au protocole PLIP (IP sur port parallèle)
Cette section explique comment installer &debian; sur un ordinateur sans carte
Ethernet mais qui est relié à une passerelle distante par un câble appelé Null-Modem
ou Null-Printer. La passerelle doit être connectée à un réseau qui possède un
miroir Debian (p. ex. internet).
Dans cet exemple, nous allons configurer une connexion PLIP à une passerelle
qui est connectée à internet avec une connexion par téléphone (ppp0).
Nous utiliserons les adresses 192.168.0.1 et 192.168.0.2 pour les interfaces PLIP
du système cible et du système source. Ces adresses ne doivent pas être utilisées par
ailleurs.
La connexion PLIP configurée pendant l'installation sera disponible après le
réamorçage du système installé, voyez .
Avant de commencer, vous devez vérifier la configuration du BIOS pour les ports parallèle
(adresses IO et IRQ) des deux systèmes (cible et source). Les valeurs habituelles sont
io=0x378, irq=7.
Pré-requis
Une machine cible, appelée target, où Debian sera installé ;
un support d'installation, voyez ;
une autre machine connectée à internet, appelée source,
qui fonctionnera comme passerelle ;
un câble Null-Modem DB-25, voyez le
PLIP-Install-HOWTO pour des
informations sur ce câble et sur la manière d'en fabriquer un.
Configuration du système source
Le script suivant montre comment configurer simplement la machine source en tant que
passerelle vers internet avec ppp0.
#!/bin/sh
# Suppression des modules du noyau pour éviter des conflits
# et reconfiguration.
modprobe -r lp parport_pc
modprobe parport_pc io=0x378 irq=7
modprobe plip
# Configuration de l'interface plip (plip0 ici, voyez dmesg | grep plip)
ifconfig plip0 192.168.0.2 pointopoint 192.168.0.1 netmask 255.255.255.255 up
# Configuration de la passerelle
modprobe iptable_nat
iptables -t nat -A POSTROUTING -o ppp0 -j MASQUERADE
echo 1 > /proc/sys/net/ipv4/ip_forward
Installation du système cible
Amorcez le support d'installation. L'installation doit se faire en mode expert. Pour cela,
saisissez expert à l'invite d'amorçage.
Si vous avez besoin de donner des paramètres pour le noyau, vous devez le faire aussi
à ce moment. Par exemple, si vous voulez démarrer l'installateur avec des valeurs
pour les options io
et irq
du module parport_pc,
saisissez :
expert parport_pc.io=0x378 parport_pc.irq=7
Voici maintenant les réponses que vous devrez donner à différents moments de l'installation.
Chargement des composants de l'installateur à partir d'un cédérom
Sélectionnez l'option plip-modules dans la liste. Le pilote PLIP sera
ainsi disponible pour le système d'installation.
Détection du matériel réseau
Si la machine cible possède une carte réseau, une liste des modules pour la carte détectée sera
affichée. Si vous voulez que l'installateur utilise plip, vous devez désélectionner tous les
modules affichés. Il est évident que si la machine ne possède pas de carte réseau, cette liste
ne sera pas affichée.
Puisqu'aucune carte réseau n'a été détectée ou sélectionnée, l'installateur vous demande de
choisir un pilote réseau dans une liste. Choisissez le module plip.
Configuration du réseau
Configuration automatique du réseau avec DHCP : No
Adresse IP : 192.168.0.1
Adresse Point-to-Point :
192.168.0.2
Adresses des serveurs de noms : vous pouvez mettre les adresses utilisées par le système
source, voyez /etc/resolv.conf.
installation-guide-20100518ubuntu10/fr/bookinfo.xml 0000644 0000000 0000000 00000004500 11403421772 017001 0 ustar
Manuel d'installation pour la distribution &debian;
Ce document contient les instructions d'installation du système &debian;
(nommé &releasename;
),
sur l'architecture &arch-title; (&architecture;
).
Des pointeurs vers d'autres sources d'informations vous permettront de tirer
le meilleur parti de votre nouveau système Debian.
Ce manuel d'installation est basé sur un ancien manuel, le
boot-floppies
, qui a été mis à jour pour servir de guide au
nouvel installateur Debian. Cependant, pour &architecture;, le manuel n'a
pas été complètement mis à jour ni vérifié. Certaines parties du manuel
peuvent être incomplètes ou dépassées, ou bien elles documentent encore
l'ancien installateur. Une nouvelle version de ce manuel, avec de meilleures
informations sur cette architecture, se trouve sur la
page de l'installateur Debian. De nouvelles traductions y sont
disponibles.
Ce guide d'installation pour &architecture; est, pour l'essentiel, à jour.
Nous avons néanmoins l'intention d'en réorganiser certaines parties après
la publication de la version officielle, &releasename;. Une nouvelle version
de ce manuel se trouvera sur la page de l'installateur.
Vous y trouverez aussi de nouvelles traductions.
Toutes les remarques sur cette traduction,
sont à envoyer à l'adresse debian-l10n-french@lists.debian.org.
La traduction de la GNU GPL
est celle qu'on trouve sur le site de la
FSF France.
2004
2005
2006
2007
2008
2009
L'équipe de l'installateur Debian
Ce manuel est un logiciel libre ; vous pouvez le distribuer ou le
modifier selon les termes de la Licence publique générale GNU. Veuillez
consulter la licence à l'.
installation-guide-20100518ubuntu10/fr/install-methods/ 0000755 0000000 0000000 00000000000 11403422000 017542 5 ustar installation-guide-20100518ubuntu10/fr/install-methods/floppy/ 0000755 0000000 0000000 00000000000 11403421777 021077 5 ustar installation-guide-20100518ubuntu10/fr/install-methods/floppy/powerpc.xml 0000644 0000000 0000000 00000011120 11132505656 023271 0 ustar
Écrire des images disque depuis MacOS
Un script Apple (AppleScript
),
Make Debian Floppy, est disponible pour écrire
les disquettes à partir des fichiers images disque disponibles. Vous pouvez
le télécharger à partir de
.
Pour l'utiliser, décompressez-le sur votre bureau et glissez une image
dessus. AppleScript doit être
installé et configuré dans votre gestionnaire
d'extensions. Disk Copy
vous demandera une
confirmation si vous désirez écraser le contenu de la
disquette et écrire le fichier image dessus.
Vous pouvez aussi utiliser l'utilitaire MacOS Disk Copy
directement ou bien le graticiel
suntar. Le fichier root.bin est un
exemple d'image de disquette. Utilisez l'une des méthodes
suivantes pour créer une disquette à partir des images de
disquettes avec l'un de ces utilitaires.
Écrire des images disque avec Disk Copy
Si vous créez l'image de la disquette à partir des fichiers placés sur le
cédérom officiel de &debian; alors le Type
et le
Creator
sont déjà corrects. Ces étapes
Creator-Changer
ne sont nécessaires que si vous téléchargez les images
depuis un miroir Debian.
Téléchargez
Creator-Changer
et utilisez-le pour ouvrir le fichier root.bin.
Changez le Creator
en ddsk
(Disk copy) et le Type
en
DDim (image de disquette binaire). Pour ces champs,
la casse des lettres importe.
Important : dans le Finder, utilisez
Get Info pour afficher les informations du Finder au sujet
des images de disquettes et cochez la boîte de dialogue File Locked
pour que MacOS ne puisse pas retirer les secteurs d'amorçage si l'image est montée par accident.
Téléchargez Disk Copy ; si vous
avez un système MacOS ou un cédérom, il devrait
déjà être présent, sinon essayez
.
Lancez Disk Copy puis sélectionnez
Utilitaires Fabriquer une disquette
dans le menu. Sélectionnez ensuite le fichier image locked
à partir de la fenêtre résultante. Il vous sera demandé ensuite d'insérer
une disquette puis si vous voulez l'effacer. Lorsque l'opération est terminée,
la disquette sera éjectée.
Écrire des images disque avec suntar
Téléchargez suntar à partir de
. Lancez ensuite le
programme suntar et sélectionnez
Réécrire sur les secteurs...
à partir du
menu Special.
Insérez ensuite la disquette comme demandé puis tapez
sur la touche &enterkey; (cela commence au secteur 0).
Sélectionnez le fichier root.bin dans la
boîte de dialogue de sélection des fichiers.
Après que les disquettes ont été créées correctement,
cliquez sur Fichier Éjecter
dans le menu. S'il y a des erreurs lors de la copie de la disquette,
jetez-la et essayez avec une autre.
Avant d'utiliser la disquette que vous venez de créer,
assurez-vous de bien la protéger contre
l'écriture ! Sinon, si vous la montez
accidentellement sous MacOS, ce dernier l'abîmera
irrémédiablement.
installation-guide-20100518ubuntu10/fr/install-methods/floppy/i386.xml 0000644 0000000 0000000 00000002152 11132505656 022310 0 ustar
Écrire des images disque depuis DOS, Windows ou OS/2
Si vous avez accès à une machine i386 ou une machine amd64, vous pouvez utiliser l'un des
programmes suivants pour copier les images sur les disquettes.
Sous MS-DOS, on peut utiliser les programmes rawrite1 et
rawrite2.
Assurez-vous d'abord d'amorcer votre système sous DOS. Tenter d'utiliser ces
programmes dans une fenêtre DOS sous Windows, ou cliquer deux fois sur eux
depuis l'explorateur de Windows ne fonctionnera pas.
Le programme rwwrtwin fonctionne sur Windows 95, NT, 98,
2000, ME, XP et probablement sur les prochaines versions. Il faut
dépaqueter diskio.dll dans le même répertoire pour pouvoir l'utiliser.
Ces programmes sont sur les cédéroms officiels Debian
dans le répertoire /tools.
installation-guide-20100518ubuntu10/fr/install-methods/ipl-tape.xml 0000644 0000000 0000000 00000001420 11132505656 022016 0 ustar
Création d'une bande IPL
Quand on ne peut pas amorcer (IPL) depuis un cédérom et qu'on n'utilise pas
VM, on doit d'abord créer une bande IPL. La section 3.4.3 du livre rouge
d'IBM
Linux pour IBM eServer zSeries et distributions S/390
décrit le processus. Les fichiers qu'il faut mettre sur cette bande
sont (dans cet ordre) : kernel.debian,
parmfile.debian et initrd.debian.
Les trois fichiers peuvent être récupérés dans le sous-répertoire
tape, voyez .
installation-guide-20100518ubuntu10/fr/install-methods/create-floppy.xml 0000644 0000000 0000000 00000010775 11403421772 023067 0 ustar
Comment créer des disquettes depuis des images disque ?
Les disquettes d'amorçage sont la plupart du temps utilisées en dernier
recours pour lancer l'installateur sur des machines qui ne peuvent être
amorcées à partir d'un cédérom ou d'un autre moyen.
L'amorçage de l'installateur par disquette ne fonctionne pas avec
les lecteurs de disquettes USB.
Les images disque sont des fichiers contenant l'ensemble du
contenu d'une disquette en mode raw (copie brute des
secteurs physiques). Les images disque,
comme rescue.bin, ne peuvent pas être simplement copiées
sur une disquette. Un programme spécial est utilisé pour copier les fichiers
d'images sur des disquettes en mode brut raw.
C'est obligatoire car ces images sont une représentation brute du
disque ; il faut donc recopier les données par
copie des secteurs du fichier vers la disquette.
Il existe différentes méthodes pour créer des disquettes à partir
d'images disque. Cette partie décrit comment le faire sur les différentes plateformes.
Avant de créer les disquettes, vous devez d'abord télécharger les images
sur l'un des miroirs Debian, comme expliqué dans .
Si vous possédez un CD ou un DVD d'installation, les images sont
incluses sur le CD/DVD./
Quelle que soit la manière dont vous les obtiendrez, n'oubliez pas de
verrouiller les disquettes créées de façon à vous assurer qu'elles ne seront
pas endommagées par mégarde.
Écrire des images disque depuis Linux ou un système Unix
Pour écrire une image disque vers une disquette, vous aurez certainement
besoin d'un accès avec les droits du superutilisateur. Placez une disquette
vierge non défectueuse dans le lecteur. Ensuite, exécutez la commande
suivante :
$ dd if=fichier of=/dev/fd0 bs=1024 conv=sync ; sync
où fichier est un des fichiers image disque
(voyez la pour savoir quel fichier).
/dev/fd0 est généralement le nom utilisé pour le lecteur
de disquette. Cela peut être différent sur une station de travail
(sur Solaris, c'est /dev/fd/0). Il se peut que vous
récupériez la main avant que votre système Unix n'ait fini d'écrire la
disquette ; aussi, assurez-vous que le signal lumineux, activé lors du
fonctionnement du lecteur, soit bien éteint, et que la disquette ne tourne
plus avant de la sortir. Sur certains systèmes, vous devez utiliser une
commande pour éjecter la disquette du lecteurSur
Solaris, utilisez eject et lisez la page de manuel
associée..
Certains systèmes tentent de monter automatiquement la disquette lorsque vous
la placez dans le lecteur. Vous devrez désactiver cette option sinon la
station de travail ne vous permettra pas d'écrire des données
brutes (« raw mode ») sur la disquette.
Malheureusement, la façon de le faire varie considérablement suivant le système
d'exploitation. Sur Solaris, vous pouvez configurer le
gestionnaire de volumes pour autoriser les accès directs sur les disquettes
(utilisez volcheck ou une commande équivalente dans le
gestionnaire de fichiers). Ensuite, utilisez la commande dd
avec la forme donnée au-dessus en remplaçant simplement
/dev/fd0 par /vol/rdsk/floppy_name, où
floppy_name est le nom donné au lecteur de
disquettes lors de sa création (les lecteurs non nommés ont un nom générique
unnamed_floppy). Sur les autres systèmes, il faut demander
à l'administrateur.
Si vous écrivez une disquette pour un PowerPC, vous
devrez pouvoir l'éjecter. Le programme eject s'en chargera
très bien ; vous devrez l'installer.
&floppy-i386.xml;
&floppy-powerpc.xml;
installation-guide-20100518ubuntu10/fr/install-methods/automatic-install.xml 0000644 0000000 0000000 00000002014 11132505656 023735 0 ustar
Installation automatisée
Pour installer Debian sur de nombreux ordinateurs, il est possible
d'automatiser complètement l'installation en utilisant les
paquets Debian suivants :
fai (qui utilise un serveur d'installation),
replicator,
systemimager,
autoinstall et
l'installateur Debian lui-même.
Installation automatisée avec l'installateur Debian
L'installateur Debian peut automatiser des installations grâce à des fichiers
de préconfiguration. Un fichier de préconfiguration peut se trouver sur le
réseau ou sur un support amovible. Il sert à répondre aux questions qui seront
posées pendant l'installation.
Une bonne documentation, avec un fichier d'exemple que l'on peut modifier,
se trouve dans l'
installation-guide-20100518ubuntu10/fr/install-methods/boot-drive-files.xml 0000644 0000000 0000000 00000014356 11132505656 023471 0 ustar
Préparer les fichiers pour amorcer depuis un disque dur
L'installateur peut être amorcé avec les fichiers d'amorçage placés sur une
partition existante du disque dur ; il peut être aussi lancé depuis un autre
système d'exploitation ou en invoquant un programme d'amorçage depuis le
BIOS.
Cette technique permet une installation complète via le réseau. Cela évite toutes
les manipulations pénibles des supports amovibles, comme de
trouver puis de graver des images de cédérom ou de manipuler un nombre élevé
de disquettes peu fiables.
L'installateur ne peut être amorcé par des fichiers placés sur un système de
fichiers NTFS.
L'installateur ne peut être amorcé avec des fichiers placés dans un système de
fichiers HFS+. Ce système de fichiers peut être utilisé par le système
MacOS 8.1 et suivants ; les PowerMac NewWorld utilisent tous HFS+. Pour
savoir quel type de système de fichiers est présent sur votre système,
sélectionnez Get Info sur le volume en question. Les
systèmes de fichiers HFS apparaissent alors comme
Mac OS Standard tandis que ceux en HFS+
renvoient Mac OS Extended. Vous devez avoir une
partition HFS pour échanger des fichiers entre MacOS et Linux, en particulier
les fichiers d'installation que vous avez téléchargés.
On utilise différents programmes pour l'installation sur disque dur suivant
que le système est un modèle NewWorld
ou un modèle
OldWorld
.
Démarrage du programme d'installation avec LILO ou GRUB
Cette section explique comment ajouter ou remplacer une partition Linux
existante en utilisant LILO ou GRUB.
Lors du démarrage, les programmes d'amorçage permettent de charger en mémoire
non seulement le noyau, mais également une image de disque. Cette image en
mémoire peut être utilisée en tant que système de fichier racine par le noyau.
Copiez les fichiers suivants depuis l'archive Debian sur votre disque dur,
par exemple dans /boot/newinstall/.
vmlinuz (noyau binaire)
initrd.gz (disque virtuel initial)
Et pour configurer le programme d'amorçage,
continuez avec la .
Amorçage de l'installateur sur disque dur pour les Mac OldWorld
La disquette boot-floppy-hfs utilise le programme
miBoot pour lancer l'installation de Linux
mais on ne peut pas l'utiliser facilement pour amorcer
depuis le disque dur. Le programme BootX
lancé depuis MacOS accepte l'amorçage depuis des fichiers situés sur un
disque dur. On peut aussi utiliser BootX pour
charger au choix MacOS et Linux après que votre installation de Debian
a été terminée. Pour le Performa 6360, il semble que quik
ne parvienne pas à rendre le disque dur amorçable. Vous devrez donc utiliser
BootX pour ce modèle.
Téléchargez et décompactez la distribution BootX que
vous pouvez obtenir à partir de ,
ou bien dans le répertoire
dists/woody/main/disks-powerpc/current/powermac
sur un des miroirs http/ftp ou sur les cédéroms officiels de Debian. Utilisez
Stuffit Expander pour l'extraire de son archive.
À l'intérieur de ce paquet, vous trouverez
un dossier vide appelé Linux Kernels. Téléchargez
linux.bin et ramdisk.image.gz
depuis le dossier disks-powerpc/current/powermac et
placez-les dans le dossier Linux Kernels. Placez
ensuite le dossier Linux Kernels dans le dossier
système actif.
Amorçage de l'installateur sur disque dur pour les Mac NewWorld.
Les PowerMac NewWorld acceptent l'amorçage depuis le réseau ou bien depuis un
cédérom ISO9660 aussi bien que depuis le chargement de binaires au format ELF
depuis le disque dur. Ces machines amorceront Linux directement depuis
yaboot qui accepte le chargement du noyau et du ramdisk
directement depuis une partition ext2 aussi bien qu'un amorçage multiple avec
MacOS. La possibilité de démarrer l'installateur depuis un disque dur est
particulièrement appropriée aux nouvelles machines dépourvues de lecteur
de disquettes. BootX n'est pas reconnu et ne doit pas être
utilisé avec les PowerMac NewWorld.
Copiez (et non pas déplacez) les quatre fichiers
que vous avez téléchargés depuis les archives Debian à la racine de votre
disque dur (vous pouvez faire glisser chaque fichier sur l'icône du disque
dur) :
vmlinux
initrd.gz
yaboot
yaboot.conf
Notez quelque part le numéro de la partition MacOS sur laquelle vous avez
placé ces fichiers. Si vous possédez le programme MacOS
pdisk, vous pouvez utiliser la commande L
pour vérifier le numéro de partition. Vous aurez besoin de ce numéro pour l'invite de
Open Firmware lorsque vous amorcerez l'installateur.
Pour amorcer l'installateur, continuez avec
.
installation-guide-20100518ubuntu10/fr/install-methods/install-tftp.xml 0000644 0000000 0000000 00000030147 11403421772 022731 0 ustar
Préparer les fichiers pour amorcer depuis le réseau avec TFTP
Si votre machine est connectée à un réseau local, vous pouvez l'amorcer
directement à partir d'une autre machine de ce réseau en utilisant
TFTP. Pour cela, les fichiers d'amorçage doivent être
placés à un endroit spécifique de cette machine et celle-ci doit savoir
amorcer votre machine.
Vous devez configurer un serveur TFTP et, pour beaucoup de machines,
un serveur DHCP, un serveur RARP
ou un serveur BOOTP.
Le protocole de recherche des adresses
inverses (Reverse address Resolution Protocol ou RARP)
indique à votre client l'adresse IP qu'il doit utiliser pour lui-même.
Une autre solution est d'utiliser le protocole BOOTP.
BOOTP est un protocole IP qui indique à un
ordinateur quelle est son adresse IP et lui dit où obtenir sur le réseau une
image d'amorçage.
Le protocole DHCP
(« Dynamic Host Configuration Protocole », Protocole de
configuration dynamique des hôtes) est une extension bien plus flexible
de BOOTP (et respectant la compatibilité ascendante). Certains systèmes ne
peuvent être configurés que par DHCP.
Pour les PowerPC, si vous avez une machine Power Macintosh NewWorld, il vaut
mieux utiliser DHCP plutôt que BOOTP. Certaines machines récentes ne peuvent pas
s'amorcer avec BOOTP.
Quelques vieilles machines HPPA (p. ex. 715/75) utilisent RBOOTD plutôt que
BOOTP. Un paquet rbootd est disponible dans l'archive Debian.
Le protocole trivial de transfert de fichiers (Trivial File Transfert
Protocol, TFTP) est utilisé pour transférer l'image d'amorçage
au client. Théoriquement, tout serveur sur les plateformes qui
implémentent ces protocoles peut être utilisé. Dans les exemples qui vont
suivre, on donnera les commandes pour SunOS 4.x, SunOS 5.x (mieux connu sous
le nom de Solaris) et GNU/Linux.
Pour un serveur Debian nous recommandons tftpd-hpa.
C'est un logiciel écrit par l'auteur du programme
syslinux, ce qui est un gage de qualité. Une
autre possibilité est le programme atftpd.
&tftp-rarp.xml;
&tftp-dhcp.xml;
&tftp-bootp.xml;
Activer le serveur TFTP
Pour faire fonctionner le serveur TFTP, vous devez vous assurer au préalable
que tftpd est activé.
Pour tftpd-hpa, il y a deux façons de lancer le
service. Il peut être activé à la demande par le démon
inetd du système ou bien il peut être exécuté en
tant que démon indépendant. Le choix de la méthode se fait à
l'installation du paquet et peut être modifié en le reconfigurant.
Les serveurs TFTP utilisaient habituellement le répertoire /tftpboot pour
stocker les images. Cependant les paquets &debian; se servent d'autres répertoires
pour obéir au standard sur l'organisation des fichiers.
Par exemple, tftpd-hpa utilise par défaut
/var/lib/tftpboot. Vous aurez à modifier les exemples de cette section.
Toutes les alternatives à in.tftpd disponibles dans Debian
doivent enregistrer les requêtes TFTP dans le journal du système. Quelques unes
acceptent une option -v qui augmente la quantité d'informations
enregistrées. En cas d'erreur d'amorçage, il est recommandé de consulter ces enregistrements
pour rechercher les causes des erreurs.
Si vous voulez installer Debian sur une machine SGI et si votre serveur TFTP
est une machine GNU/Linux avec Linux 2.4.X, il vous faudra effectuer la
manœuvre suivante sur votre serveur :
# echo 1 > /proc/sys/net/ipv4/ip_no_pmtu_disc
de façon à empêcher la détection du MTU, sinon la PROM de la machine SGI ne pourra
pas télécharger le nouveau noyau. En outre, assurez-vous que les paquets TFTP
transitent par un port source inférieur à 32767 ou bien le téléchargement
s'arrêtera après le premier paquet. Vous pouvez toujours contourner ce
bogue de la PROM grâce au noyau 2.4.X en ajustant
# echo "2048 32767" > /proc/sys/net/ipv4/ip_local_port_range
pour fixer l'intervalle des ports source que le serveur TFTP peut utiliser.
Mettre les images TFTP en place
Ensuite, placez les images TFTP dont vous avez besoin (décrites dans la
) dans le répertoire des images d'amorçage
de tftpd. Généralement, ce répertoire s'appelle
/tftpboot. Vous aurez à faire un lien depuis ce fichier
vers le fichier que tftpd utilisera pour amorcer le client.
Malheureusement, le nom du fichier est déterminé par le client
TFTP et il n'y a pas vraiment de standard.
Sur les machines Power Macintosh NewWorld, vous devrez configurer le programme
d'amorçage yaboot comme une image d'amorçage TFTP.
Yaboot chargera les images du noyau et du disque virtuel à
travers TFTP. Vous devrez télécharger les fichiers suivants du répertoire netboot/ :
vmlinux
initrd.gz
yaboot
yaboot.conf
boot.msg
Pour le démarrage PXE, tout ce dont vous avez besoin est dans l'archive
netboot/netboot.tar.gz. Extrayez les fichiers dans le
répertoire de l'image tftpd. Assurez-vous que le serveur
DHCP donnera bien le fichier pxelinux.0 comme fichier
d'amorçage à tftpd.
Pour le démarrage PXE, tout ce dont vous avez besoin est dans l'archive
netboot/netboot.tar.gz. Extrayez les fichiers dans le
répertoire de l'image tftpd. Assurez-vous que le serveur
DHCP donnera bien le fichier
/debian-installer/ia64/elilo.efi comme fichier
d'amorçage à tftpd.
Amorçage TFTP pour SPARC
Certaines architectures SPARC ajoutent au nom de fichier la sous-architecture, comme
SUN4M
ou SUN4C
. Ainsi, si votre sous-architecture système
est SUN4C et que son adresseIP est 192.168.1.3, le nom de fichier sera
C0A80103.SUN4C. Cependant, pour certaines architectures, le fichier
recherché est simplement client-ip-en-hex.
Pour déterminer facilement ce nom et en supposant que l'adresse IP est
10.0.0.4, lancez un interpréteur de commandes et faites :
$ printf '%.2x%.2x%.2x%.2x\n' 10 0 0 4
Il suffira de mettre les lettres en majuscule et d'ajouter le nom de la sous-architecture
pour obtenir le nom du fichier.
Si tout a été fait correctement, la commande boot net
depuis l'OpenPROM devrait charger l'image. Si l'image n'est pas trouvée,
vérifiez dans les journaux du serveur tftp sous quel nom elle a été demandée.
Vous pouvez aussi forcer certains systèmes SPARC à rechercher un nom de
fichier spécifique en l'ajoutant à la fin de la commande d'amorçage de
OpenPROM, p. ex. boot net my-sparc.image.
Ce fichier doit bien sûr être présent dans un répertoire connu du serveur TFTP.
Amorçage TFTP pour SGI
Sur les machines SGI, vous pouvez compter sur bootpd pour
obtenir le nom du fichier TFTP. Il est donné soit par
bf= dans /etc/bootptab ou
bien par l'option filename= dans
/etc/dhcpd.conf.
installation-guide-20100518ubuntu10/fr/install-methods/tftp/ 0000755 0000000 0000000 00000000000 11403422000 020517 5 ustar installation-guide-20100518ubuntu10/fr/install-methods/tftp/rarp.xml 0000644 0000000 0000000 00000002645 11403421772 022233 0 ustar
Configurer un serveur RARP
Pour configurer RARP, il vous faudra connaître l'adresse Ethernet du client
(c'est-à-dire, l'adresse MAC
).
Si vous n'avez pas cette donnée, vous pouvez
l'extraire des messages d'amorçage initiaux de l'OpenPROM,
utiliser la commande OpenBoot .enet-addr ou
amorcer en mode secours
(p. ex. à partir de la disquette
de secours) et utiliser la commande
ip addr show dev eth0.
Pour les systèmes avec un noyau Linux 2.4 ou 2.6, ou les systèmes Solaris/SunOS,
il faut utiliser le programme rarpd.
Vous devez vous assurer que les adresses matérielles Ethernet pour les clients
sont listées dans la base de données ether
(soit dans le fichier
/etc/ethers soit via NIS/NIS+) et dans la base de
données hosts
. Ensuite, vous devez lancer le démon RARP.
Pour la plupart des systèmes Linux et SunOS 5 (Solaris 2), essayez la commande
(en tant que superutilisateur) : /usr/sbin/rarpd -a.
Pour d'autres systèmes Linux, essayez /usr/sbin/in.rarpd -a.
Pour SunOS 4 (Solaris 1), essayez /usr/etc/rarpd -a.
installation-guide-20100518ubuntu10/fr/install-methods/tftp/dhcp.xml 0000644 0000000 0000000 00000005270 11403421772 022202 0 ustar
Configurer un serveur DHCP
Il existe un serveur DHCP libre, dhcpd ISC. Pour
&debian;, le paquet dhcp3-server est recommandé.
Voici un exemple de fichier de configuration (habituellement
/etc/dhcp3/dhcpd.conf) :
option domain-name "example.com";
option domain-name-servers ns1.example.com;
option subnet-mask 255.255.255.0;
default-lease-time 600;
max-lease-time 7200;
server-name "servername";
subnet 192.168.1.0 netmask 255.255.255.0 {
range 192.168.1.200 192.168.1.253;
option routers 192.168.1.1;
}
host clientname {
filename "/tftpboot.img";
server-name "servername";
next-server servername;
hardware ethernet 01:23:45:67:89:AB;
fixed-address 192.168.1.90;
}
Dans cet exemple, le serveur servername
joue le rôle de serveur DHCP, serveur TFTP et passerelle réseau. Vous
devrez certainement changer les options concernant le nom de domaine
ainsi que le nom du serveur et l'adresse matérielle du client. L'option
filename devrait être le nom du fichier extrait
par TFTP.
Après avoir modifié le fichier de configuration de dhcpd,
relancez dhcpd par
/etc/init.d/dhcpd3-server restart.
Amorçage PXE et configuration de DHCP
Voici un autre exemple de fichier dhcp.conf utilisant
la méthode de chargement du système d'exploitation par le réseau gérée par le
matériel (« Pre-boot Execution Environment » ou PXE) de TFTP.
option domain-name "example.com";
default-lease-time 600;
max-lease-time 7200;
allow booting;
allow bootp;
# Le paragraphe suivant doit être modifié pour correspondre à votre système
subnet 192.168.1.0 netmask 255.255.255.0 {
range 192.168.1.200 192.168.1.253;
option broadcast-address 192.168.1.255;
# L'adresse de la passerelle peut être différente
# (accès à internet par exemple)
option routers 192.168.1.1;
# Indiquez le DNS que vous voulez utiliser
option domain-name-servers 192.168.1.3;
}
group {
next-server 192.168.1.3;
host tftpclient {
# Adresse matérielle du client TFTP
hardware ethernet 00:10:DC:27:6C:15;
filename "/pxelinux.0";
}
}
Pour un démarrage PXE, le fichier du client
pxelinux.0 est un programme d'amorçage et non une image
du noyau (voir ci-dessous).
installation-guide-20100518ubuntu10/fr/install-methods/tftp/bootp.xml 0000644 0000000 0000000 00000005542 11403421772 022411 0 ustar
Configurer un serveur BOOTP
Il existe deux serveurs BOOTP pour GNU/Linux, bootpd CMU
et dhcpd ISC ; le second est en fait un serveur DHCP.
On peut trouver ces serveurs dans les paquets bootp et
dhcp3-server dans &debian;.
Pour utiliser bootpd CMU, vous devez commencer par
décommenter (ou ajouter) la ligne adéquate dans
/etc/inetd.conf. Dans &debian;, vous pouvez tout
simplement lancer update-inetd --enable bootps suivi
de /etc/init.d/inetd reload pour le faire. Au cas où le serveur
BOOTP ne fonctionnerait pas sous Debian, la ligne en question devrait ressembler à :
bootps dgram udp wait root /usr/sbin/bootpd bootpd -i -t 120
Maintenant, vous devez créer le fichier /etc/bootptab qui
utilise le même genre de format familier et cryptique que les bons vieux
fichiers BSD printcap, termcap et
disktab. Voyez la page de manuel de
bootptab pour d'autres informations.
Pour bootpd CMU, il sera nécessaire d'obtenir l'adresse
matérielle (MAC) du client. Voici un exemple du fichier
/etc/bootptab :
client:\
hd=/tftpboot:\
bf=tftpboot.img:\
ip=192.168.1.90:\
sm=255.255.255.0:\
sa=192.168.1.1:\
ha=0123456789AB:
Vous devrez changer au moins l'option ha
qui spécifie l'adresse
matérielle du client. L'option bf
spécifie le fichier que le
client devra récupérer par TFTP ; cf. pour
plus de précisions.
Pour les machines SGI, il suffit d'entrer la commande de contrôle
printenv. La valeur de la variable
eaddr est celle de l'adresse MAC de la machine.
En comparaison, configurer BOOTP avec dhcpd ISC est très
facile parce qu'il traite les clients BOOTP comme des clients DHCP légèrement
spéciaux. Certaines architectures requièrent une configuration complexe pour
amorcer les clients par BOOTP. Si la vôtre en fait partie, lisez la
. Sinon, il suffit simplement de modifier le fichier
/etc/dhcp3/dhcpd.conf et d'ajouter la directive
allow bootp au bloc de configuration pour le
sous-réseau contenant le client, puis de redémarrer dhcpd
avec /etc/init.d/dhcpd3-server restart.
installation-guide-20100518ubuntu10/fr/install-methods/official-cdrom.xml 0000644 0000000 0000000 00000005425 11132505656 023172 0 ustar
Cédéroms Debian GNU/Linux officiels
La méthode la plus facile pour installer Debian GNU/Linux est sûrement
celle utilisant les cédéroms officiels. Consultez la
page des revendeurs de
cédéroms pour les acheter. Vous pouvez aussi télécharger les images ISO à partir
d'un miroir de Debian et fabriquer vos propres cédéroms, si vous avez une
connexion rapide et un graveur (cf. la
page des cédéroms Debian
pour des instructions détaillées). Si vous possédez un jeu de cédéroms et
si votre machine peut s'amorcer à partir d'un cédérom, vous pouvez aller
directement au ; un effort particulier a
été fait pour s'assurer que les fichiers les plus communément demandés soient
présents sur les cédéroms. L'ensemble des paquets binaires nécessite
plusieurs cédéroms, mais vous aurez rarement besoin de paquets qui se
trouvent au delà du troisième cédérom. Il est aussi possible d'utiliser la
version DVD, ce qui sauve de la place sur vos étagères et vous évite
les fastidieuses manipulations des cédéroms.
Si vous avez des cédéroms alors que votre machine ne sait pas amorcer à partir
d'un cédérom, vous pouvez utiliser une autre stratégie, p. ex.
disquette,
bande, bande simulée,
disque dur,
clé usb,
démarrage sur le réseau,
ou bien encore, chargement manuel du noyau et premier démarrage de
l'installateur. Les fichiers requis pour ces différents amorçages sont
aussi sur le cédérom ; l'archive réseau de Debian et l'organisation des
répertoires du cédérom sont identiques. Ainsi, lorsqu'un chemin d'archive est
demandé pour un fichier particulier requis pour amorcer, cherchez ce fichier
dans le même répertoire ou sous-répertoire de votre cédérom.
Une fois l'installateur amorcé, il est capable d'obtenir tous les autres
fichiers nécessaires à partir du cédérom.
Si vous n'avez pas de cédérom, il sera nécessaire de télécharger
les fichiers du système d'installation et de les placer sur
une bande d'installation,
une disquette,
un disque dur,
une clé usb ou
un ordinateur connecté
que vous pourrez utiliser pour amorcer l'installateur.
installation-guide-20100518ubuntu10/fr/install-methods/download/ 0000755 0000000 0000000 00000000000 11403422000 021351 5 ustar installation-guide-20100518ubuntu10/fr/install-methods/download/arm.xml 0000644 0000000 0000000 00000005224 11403421772 022674 0 ustar
Fichiers d'installation pour NSLU2
Une image du microprogramme est fournie pour le Linksys NSLU2 qui lance automatiquement
l'installateur Debian. Cette image peut être téléchargée sur l'interface web de Linksys ou avec upslug2.
Elle se trouve dans &nslu2-firmware-img;.
Fichiers d'installation pour Thecus N2100
Une image du microprogramme est fournie pour la machine Thecus N2100 qui lance automatiquement
l'installateur Debian. Cette image peut être installée avec le processus Thecus de mise à jour du microprogramme.
Ces images sont disponibles dans &n2100-firmware-img;.
Fichiers d'installation pour GLAN Tank
La machine GLAN Tank demande un noyau et un disque mémoire sur une partition ext2 du disque
sur lequel vous voulez installer Debian. Ces images sont disponibles dans &glantank-firmware-img;.
Fichiers d'installation pour Kurobox Pro
La machine Kurobox Pro demande un noyau et un disque mémoire sur une partition ext2 du disque
sur lequel vous voulez installer Debian. Ces images sont disponibles dans &kuroboxpro-firmware-img;.
Fichiers d'installation pour HP mv2120
Une image du microprogramme est fournie pour la machine HP mv2120 qui lance automatiquement
l'installateur Debian. Cette image peut être installée avec uphpmvault sur Linux et avec
l'utilitaire de restauration du microprogramme de l'HP Media Vault sur Windows.
Cette image est disponible dans &mv2120-firmware-img;.
Fichiers d'installation pour la QNAP Turbo Station
La machine QNAP Turbo Station demande un noyau, un disque mémoire ainsi
qu'un script pour écrire ces images en flash. Ces fichiers
d'installation pour QNAP TS-109 et TS-209 sont disponibles sur
&qnap-orion-firmware-img; et ceux pour QNAP TS-110, TS-119, TS-210,
TS-219, TS-219P sur &qnap-kirkwood-firmware-img;.
Fichiers d'installation pour SheevaPlug et OpenRD
Les fichiers d'installation pour les machines Marvell SheevaPlug et
OpenRD comprennent un noyau et un initrd pour U-Boot. Ils sont
disponibles sur &kirkwood-marvell-firmware-img;.